Jean-Charles Grollemund-Ircem

Le 14 novembre prochain, le CTIP organise la première journée consacrée à l’innovation collective, à l’initiative de sa commission Innovation, présidée par Jean-Charles Grollemund, directeur général de l’IRCEM.

 
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    Le 14 novembre prochain, le CTIP organise la première journée consacrée à l’innovation collective, à l’initiative de sa commission Innovation, présidée par Jean-Charles Grollemund, directeur général de l’IRCEM. Rencontre autour d’un évènement qui devrait être l’occasion de découvrir une large variété de produits et services innovants imaginés par les institutions de prévoyance, les groupes de protection sociale et leurs partenaires start-ups.

    Pourquoi une journée consacrée à l’innovation collective ?

    Parce que l’innovation, comme le progrès, ne vaut que si elle est partagée par tous. C’est une conviction commune à toutes les institutions de prévoyance et aux groupes de protection sociale : l’innovation n’a de valeur que si elle est collective ou sert le collectif. Car, nous sommes plus que jamais interdépendants, connectés les uns aux autres. La technologie est en train de bouleverser la société. Elle peut faire peur parfois. Mais elle peut également représenter une opportunité, celle de construire un monde plus solidaire. Elle doit nous aider à relever les nombreux défis auxquels nous sommes confrontés. Pour cela, il faut penser collectif et jouer collectif, ce qui correspond à l’ADN des groupes de protection sociale.

    N’est-ce pas l’inverse qui se produit ? L’individualisation des offres et des produits ?

    L’offre s’individualise mais dans un cadre collectif renforcé. Car le changement en cours n’est pas que technologique, il est aussi sociétal et il nourrit de nouvelles aspirations. Selon L’étude de l’Observatoire du sens parue en septembre, 58% des Français estiment de plus en plus important de donner du sens à leurs actions en général. Cela se traduit dans notre façon de consommer. Nous exigeons des entreprises qu’elles fournissent le produit et le service requis de manière très qualitative et individualisée mais aussi qu’elles le fassent en faisant la preuve de leur responsabilité vis-à-vis de leurs salariés et de l’environnement. Dit autrement, je veux tout à la fois le meilleur pour « moi » et le meilleur pour « nous ». A cette demande d’une nouvelle forme de collectif et de solidarité, nos institutions sont, plus que d’autres, capables de répondre.

    En quoi les institutions de prévoyance seraient-elles plus aptes à répondre à cette demande sociale ?

    La mutualisation des risques est le fondement de l’assurance de personnes. Nous organisons une solidarité entre nos publics, au bénéfice des plus fragiles, et nous participons aussi à la solidarité nationale. Dans ce cadre, n anticiper et innover sont un devoir. Rappelez-vous que c’est une IP qui a imaginé la première garantie dépendance à une époque où le vieillissement n’était pas encore un sujet de société. Rappelez-vous que c’est une autre IP qui a fait de l’entreprise « un territoire de santé », bien avant que l’on se soucie du rapport entre le bien-être du salarié et la compétitivité. Enfin, nous avons l’avantage de la durée grâce à notre gouvernance paritaire, c’est-à-dire qui représente les entreprises et leurs salariés. Rien n’est plus solide et durable en effet qu’une décision prise par un Conseil d’administration qui a longuement discuté, pesé les avantages et inconvénients, afin de rechercher la solution acceptée par tous.

    En quoi cela impacte l’innovation ?

    Cela change tout ! C’est d’ailleurs pour cela que nous avons organisé cette première journée consacrée à l’innovation dans le domaine de la prévoyance. Nous voulons témoigner de la façon dont nous innovons par et pour le bien collectif. Lorsque nous innovons, nous avons toujours en ligne de mire le point d’équilibre entre la technologie et l’humain. Nous cherchons à concilier le meilleur des deux mondes. Par exemple, à l’IRCEM, nous avons pris en compte la mobilité des adhérents et de leurs salariés. Désormais, ils peuvent gérer leur dossier depuis leur smartphone tout en étant accompagné si nécessaire par un vrai conseiller en chair et en os. En plus, ils peuvent échanger entre eux et s’entraider grâce à notre réseau VIP. Technologie et humain : voilà la clé.

    Que se passe-t-il exactement le 14 novembre ?

    Un village des innovations va permettre aux visiteurs de découvrir des projets menés ou soutenus par les institutions de prévoyance et les groupes de protection sociale. Des ateliers pédagogiques seront également proposés. Et nous aurons des moments de réflexion avec des experts sur le sens à donner à nos innovations. Ce sera surtout l’occasion d’un échange, que nous attendons avec impatience entre les organisations syndicales et les représentants du patronat, sur l’innovation dans la protection sociale. Là aussi, c’est une première. Et une preuve de plus de notre capacité à innover.

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  • Publié le 4 novembre 2018
  • Dépèche n°28121

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