Complémentaires santé

Alors qu’Harmonie Mutuelle a annoncé la mise en œuvre anticipée du 100% santé au 1er juillet 2019, l’Unsaf (Syndicat National des audioprothésistes) considère que le mécontentement s’est installé parmi les audioprothésistes quant aux conditions économiques de cette opération.
Selon l’Unsaf, les professionnels seraient « mis sous pression » par Kalivia, le réseau santé de la mutuelle.
Reprenant les conclusions du rapport Igas sur les réseaux de soins, le syndicat considère que « Kalivia exige des (...)

 
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    Alors qu’Harmonie Mutuelle a annoncé la mise en œuvre anticipée du 100% santé au 1er juillet 2019, l’Unsaf (Syndicat National des audioprothésistes) considère que le mécontentement s’est installé parmi les audioprothésistes quant aux conditions économiques de cette opération.

    Selon l’Unsaf, les professionnels seraient « mis sous pression » par Kalivia, le réseau santé de la mutuelle.

    Reprenant les conclusions du rapport Igas sur les réseaux de soins, le syndicat considère que « Kalivia exige des audioprothésistes qu’ils respectent des prix maxima qui sont censés correspondre aux prix du marché, alors qu’elle établit elle-même le référentiel à partir des propres prix qu’elle impose et qui se révèlent inférieurs de près de 20% aux prix moyens ». Plus encore, estime l’Unsaf : alors que les discussions entre professionnels et Direction de la Sécurité Sociale avaient aboutit à fixer le prix d’entrée de gamme des appareils de classe 1 à 1300 euros, le réseau imposerait un tarif de 800 euros.

    Et de conclure : « C’est donc manifestement au prix d’un report du coût sur les audioprothésistes que ce réseau, et l’un de ses OCAM donneur d’ordre, se permettent de lancer des opérations promotionnelles opportunistes, profitant abusivement de leur rapport de force. »

    Aussi l’UNSAF demande-t-elle à la Commission d’Examen des Pratiques Commerciales de donner son avis sur ces pratiques commerciales susceptibles de constituer un déséquilibre significatif entre les droits et obligations des parties, sanctionné par l’article L.442-6 du code de commerce.

    mm
  • Publié le 14 mai 2019
  • Dépèche n°29826

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