Nous venons d’apprendre le décès, le 1er juin, de Jean-Louis Girodot, homme de presse et de médias mais aussi un acteur, convaincu et convainquant, de l’Économie sociale, en particulier de la Mutualité. Ce sont, sans doute, ses convictions et son expérience des médias qui l’avaient d’ailleurs conduit à soutenir la création du Fil-Social.
Ce Charentais, né en février 1944 à Saintes, était, également, un ardent défenseur de la presse sociale. Fondateur et directeur de la publication de La Lettre de l’Économie sociale, il était vice-président du Syndicat de la presse magazine et spécialisée et membre du comité directeur de la Fédération nationale de la presse d’information spécialisée.
Comme acteur de l’Économie sociale, il était président du Crédit mutuel d’Île-de-France, président de la Caisse du Crédit mutuel de Paris et administrateur de la Confédération nationale du Crédit mutuel.
Il présidait également le Comité régional pour l’information économique et sociale en Île-de-France et était vice-président de la Chambre régionale de l’Économie sociale et solidaire d’Ile-de-France.
Il nous est impossible de retracer l’ensemble de son très riche parcours professionnel et militant : 82 postes, responsabilités, mandats, créations d’entreprise, ... ! Notons cependant qu’il fut vice-président de la Mutuelle nationale de la presse, du livre et des industries connexes (devenue Audiens), président de l’association sommitale de ce groupe, administrateur de la Caisse de retraite Gutenberg et président du groupe Uni-Mutualité.
Il était aussi l’auteur, en collaboration, d’un ouvrage intitulé Une autre façon d’entreprendre, sur les parcours de dirigeants de l’ESS.
Ce sont peut-être ses études (École des hautes études en sciences sociales, École des hautes études internationales, École supérieure de journalisme de Paris et aussi École des langues orientales, où il apprit le chinois) qui l’ont aidé à exercer son incontestable entregent dans tant de fonctions.
Jean-Louis Girodot était officier de la Légion d’honneur et commandeur dans l’Ordre national du Mérite.
Ceux qui l’ont rencontré et connu se souviendront de son urbanité, de son sourire, des nœuds papillons qu’il arborait (presque) constamment et surtout de ses avis éclairés.
Le Fil-Social adresse à son épouse, à ses enfants et à ses proches leurs plus sincères condoléances.
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