Prévoyance

2018 a été une bonne année pour le Groupe Agrica. Non seulement si l’on se place du point de vue d’Alliance Pro qui lui permet de couvrir plus de 200 000 entreprises et de protéger 682 464 retraités avec 1,5 million de cotisants. Mais encore si l’on se place du point de vue d’Agrica Prévoyance qui a globalement préservé ses parts de marché tout en consolidant sa position face à des partenaires aussi puissants et bien implantés que le Crédit Agricole et Groupama. En témoigne le fait que sur les grands (...)

 
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    2018 a été une bonne année pour le Groupe Agrica. Non seulement si l’on se place du point de vue d’Alliance Pro qui lui permet de couvrir plus de 200 000 entreprises et de protéger 682 464 retraités avec 1,5 million de cotisants. Mais encore si l’on se place du point de vue d’Agrica Prévoyance qui a globalement préservé ses parts de marché tout en consolidant sa position face à des partenaires aussi puissants et bien implantés que le Crédit Agricole et Groupama. En témoigne le fait que sur les grands comptes, Agrica a globalement préservé son portefeuille.

    En d’autres temps, Frédéric Hérault, le directeur général, n’aurait aucune inquiétude à avoir sur l’avenir. Sauf que, dans la première quinzaine de juillet, Jean-Paul Delevoye, Haut commissaire à la réforme des retraites, présentera des recommandations et orientations qui poseront les bases d’un régime universel, cadrant mal avec la volonté des partenaires d’Alliance Pro (Pro BTP, IRP Auto, Agrica, B2V, Audiens) de préserver leurs spécificités professionnelles.

    Pour autant, les dirigeants d’Agrica sont confiants car la stratégie définie en 2017 et mise en œuvre en 2018 a permis au groupe de se positionner comme un acteur important en matière de retraite complémentaire et d’élargir son périmètre d’intervention en couvrant des salariés de la filière agroalimentaire relevant du régime général. Il en résulte un rééquilibrage du chiffre d’affaires entre l’activité prévoyance qui affiche un chiffre d’affaires de 237 M€, soit une progression de + 1,3 % et santé (chiffre d’affaires de 182,5 M€ en progression de + 1,6 %), la collecte retraite supplémentaire (164,9 M€) affichant un recul de - 0,3 % lié à une année fiscale blanche en raison du prélèvement à la source. Mais on devrait dès l’an prochain, revenir à une progression de + 1,5 %, estime Frédéric Hérault.

    Autre sujet de satisfaction, les fondamentaux sont bons. Non seulement le groupe a pris les bonnes décisions pour anticiper la baisse des taux de la fin de l’année dernière ce qui a permis de porter les fonds propres des institutions de prévoyance (CCPMA Prévoyance, Agri Prévoyance et CPCEA) à plus de 1 Md€, soit un taux de couverture de 448 % pour la Sgaps Agrica Prévoyance.

    Par ailleurs, Agrica, qui avait été pionnier en 2008 en se lançant dans l’investissement socialement responsable avec Vigeo, la société de notation financière créée par Nicole Notat, l’ancienne secrétaire générale de la CFDT, a consolidé dix ans plus tard cet engagement en investissant dans des fonds à dimension sociétale, écologique ou centrés sur une démarche de création de valeur en lien avec le climat. De ce point de vue, Agrica se situe donc dans le sens de l’histoire. Et même sur la retraite complémentaire, le Groupe estime en raison de ses compétences propres avoir une carte à jouer dès lors que pour les cadres du haut de l’échelle, les taux de remplacement du régime universel, même à trois plafonds, resteront faibles.

    Enfin, le Groupe Agrica, qui a l’expérience de la couverture de populations à risques et qui a mis l’accent dans sa réorganisation territoriale sur la proximité, le conseil et l’accompagnement, a naturellement bon espoir que les partenaires sociaux parviendront à sauver ’l’action sociale’. Celle-ci a été la marque de fabrique des institutions de retraite dans le passé. Elle a souvent permis de suppléer les insuffisances des politiques publiques, notamment dans le domaine de la dépendance et du soutien aux aidants, de l’aide au retour à l’emploi ou du passage à la retraite, du soutien financier aux catégories fragiles et même, dans une période récente, de l’assistance en cas de deuil. Encore un sujet sur lequel on attend des évolutions dans la foulée du rapport Libault au regard desquelles le groupe Agrica aura à cœur de se positionner.

    mm
  • Publié le 6 juin 2019
  • Dépèche n°30002

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