Au moment où la question du bien-être au travail est au cœur des préoccupations des salariés, des entreprises et des pouvoirs publics, le Groupe APICIL et le cabinet Mozart Consulting ont présenté les conclusions de l’étude 2019 de l’IBET©, l’Indice de Bien-Être au Travail, premier modèle socio-économique de mesure en continu du bien-être au travail (Goodwill Social©).
En 2019, cet indice est de 0,73, en légère baisse par rapport à l’édition 2018 (à données comparables) soit un niveau d’engagement des salariés qualité de dégradé, qui révèle de fait une détérioration de valeur ajoutée de 27%.
Cette année, le classement est dominé par les secteurs de l’Industrie, filières alimentaires et de l’énergie/environnement avec un IBET supérieur ou égal à 0,85. Suivent ensuite les secteurs de la chimie et la plasturgie, avec un niveau d’engagement « contenu », à 0,82. Les secteurs des services aux entreprises, du BTP, des banques/assurances, des administrations publiques et des entreprises du digital ont quant à eux un niveau d’engagement « dégradé » (IBET à 0,72 et 0,73). Les secteurs des services à la personne, des médias, des transports et des actions médico-sociales enregistrent un IBET au niveau du « désengagement » (compris entre 0,62 et 0,68). Le secteur du commerce non-alimentaire enregistre la plus forte baisse puisqu‘il perd trois points et passe ainsi au niveau d’« épuisement » avec un IBET à 0,62.
Ce désengagement a un coût évalué, en 2019, à 14580 euros par an et par salarié. En termes macroéconomiques, les experts chiffrent à 280 milliards d’euros, soir 12,7% du PIB, la valeur de l’ensemble des dysfonctionnements nés de la non disponibilité ou du désengagement.
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