Une enquête inédite, menée par le Cercle Vulnérabilités & Société en partenariat avec Adef Résidences, AG2R La Mondiale, la Fondation Partage et Vie et le groupe Korian, auprès d’un large échantillon de proches de personnes âgées en perte d’autonomie, va à l’encontre des idées reçues.
l’enquête avait pour objectif de mieux cerner les attentes de l’opinion et de déduire des modèles d’accompagnement de la perte d’autonomie pour demain.
Premier enseignement : Les lieux de vie et de prise en charge actuels jugés satisfaisants.
- Plus de 60 % des personnes interrogées donnent une note de satisfaction (pour la solution où réside la personne qu’elles accompagnent) supérieure ou égale à 7 sur 10.
- Quel que soit le lieu de résidence, la sécurité (40,5%), la disponibilité des professionnels (34,1%) et la prise en compte de la personne (28%) constituent les principales qualités.
- La question du coût de l’accompagnement de la perte d’autonomie, quel que soit le lieu de vie, constitue l’axe de progrès le plus prédominant (44,6%).
- Les autres suggestions d’amélioration portent principalement sur la prise en compte de la personne et de ses besoins spécifiques (31%) et, paradoxalement, sur la disponibilité des professionnels (29,4%).
Second enseignement : Le maintien des interactions sociales est la priorité N°1, avant la santé
- Avant la santé et l’autonomie, les attentes en termes de vieillissement vont à la préservation d’une vie sociale et amicale (76,1%).
- On observe que près d’1 personne sur 3 (31,3%) conçoit le « bien vieillir » comme le fait d’être bien entouré plutôt qu’en bonne santé.
- S’agissant de la prise en charge de sa dépendance, près de 2 personnes sur 3 privilégient la liberté à la sécurité.
Troisième enseignement : l’envie du domicile individuel n’est pas la priorité, les seniors préférant des lieux de vie et de prise en charge organisés
- Pour près d’1 personne sur 3 (31,9%), l’EHPAD constitue la solution la plus adaptée, devant le domicile actuel (29,5%) - et cela, quelle que soit sa configuration.
- La possibilité de disposer de pièces partagées au sein d’une résidence de logements individuels ou d’un espace au sein d’un quartier aménagé, séduit près d’1 personne sur 5 (20,6%).
- Les solutions de colocation et l’accueil familial émergent timidement en intéressant près de 15% des personnes interrogées. C’est notamment sur ces nouvelles formes de lieux de vie qu’on observe le besoin le plus fort de pédagogie.
Enfin, en matière de financement, on compte sur un financement mixte entre l’impôt, les ressources individuelles et l’assurance, plutôt que sur les solidarités familiales ou sociétales, ce qui va dans le sens d’autres enquêtes sur le thème.
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