L'article

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  Ce 16 septembre, Agnès Buzyn réunissait pour la seconde fois le comité de suivi de la réforme Ma Santé 2022 [1], qu’elle conduit tambour battant.

  La Ministre de la Santé souhaitait faire passer un message : on avance… Et plusieurs acteurs de terrain (un médecin, un élu, un directeur d’hôpital, un directeur général d’Agence Régionale de Santé) avaient été invités à exposer les actions concrètes menées sur leurs territoires et l’impact qu’elles ont eu pour renforcer l’accès aux soins.

  Le Ministère affiche un bilan satisfaisant : refonte des études en santé ; promotion des coopérations entre professionnels médicaux et soignants avec, notamment, l’arrivée des infirmiers de pratique avancée ; renforcement du financement des hôpitaux de proximité ; développement de la télémédecine ; mise en place des CPTS (communautés professionnelles territoriales de santé ; création de la fonction d’assistants médicaux… Témoignage de ces évolutions : depuis mars 2017, le nombre de maisons de santé pluriprofessionnelles a progressé de près de 40%, le nombre de centres de santé médicaux polyvalents a quant à lui augmenté de 25%.

  Quelques instants auparavant, Sophie Augros, déléguée nationale à l’accès aux soins, a remis à la Ministre des Solidarités et de la Santé son rapport relatif aux politiques d’aide à l’installation des jeunes médecins. Ce rapport propose notamment la création d’un contrat unique pour sécuriser les débuts d’exercice des jeunes médecins dans les zones de sous-densité médicale, une mesure qui figurera dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2020.

  La feuille de route de l’année

  Après le bilan, les pistes d’avenir. Agnès Buzyn a présenté la feuille de route Ma Santé 2022 pour l’année qui vient. Une feuille de route qui s’appuie sur :

  • le renforcement du déploiement territorial et de la lutte contre la désertification médicale. Avec le déploiement des CPTS.
  • Réforme de la gouvernance des GHT, qui regroupent les établissements de santé. Mise en œuvre des commissions médicales de groupement ;
  • mise en œuvre des premières mesures, dès 2020, de la réforme du financement (psychiatrie, urgences…) pour marier activité et qualité dans l’évaluation des ressources ;
  • accent mis sur la déclinaison régionale et locale de la réforme.
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• Publié le 16 septembre 2019
• Dépèche n°30569