Le Groupe Vyv, qui fait de la prévention santé un des axes majeurs de son action, a voulu en savoir davantage sur la perception que les Français ont de la communication en la matière. C’est pourquoi, elle a demandé à la société Occurrence HealthCare de mener, en mars dernier, une étude en ligne auprès de 2000 personnes. Ses principaux enseignements viennent d’être rendus publics.
Tout d’abord, la santé semble être un sujet d’intérêt majeur pour les Français : 86% d’entre eux s’y intéressent. C’est même le sujet qui intéresse le plus les Français après le thème « société ».
Deux thèmes retiennent particulièrement l’attention de 80% des répondants : la nutrition et l’activité physique. Cependant, on observe quelques différences selon le sexe ou l’âge. Ainsi Les femmes semblent porter plus d’intérêt aux questions de nutrition et de sommeil, alors que les hommes s’inquiètent plus des comportements à risque. De même, les plus de 55 ans seraient plus sensibles aux questions touchant à la consommation de médicaments et les plus jeunes aux comportements à risque.
Les mutuelles plutôt légitimes sur le sujet
Différents émetteurs de communication prévention santé sont identifiés dont les mutuelles, en général, perçues comme le 5e émetteur le plus légitime sur ces sujets [1]. D’ailleurs, un Français sur quatre serait prêt à s’engager dans un programme suite à une communication prévention émanant de sa mutuelle.
Sans surprise, les canaux privilégiés sont la télévision ou la radio, avec une place prépondérante pour les réseaux sociaux chez les moins de 25 ans.
Des communications jugées comme plutôt efficaces
Ces communications sont-elles jugées utiles et efficaces ? Selon l’étude, oui : 50% des Français effectuent des recherches complémentaires après y avoir été exposés et 30% d’entre eux modifient, temporairement, leur comportement, notamment quant à la nutrition, l’activité physique et le sommeil.
Cette étude révèle également qu’un Français sur quatre relaie ces communications à son entourage.
Même s’il y a des attentes fortes pour plus de pédagogie, une meilleure intégration au parcours de santé et davantage de personnalisation, plus de 80% des répondants souhaitent voir les communications prévention santé se développer, en particulier sur la nutrition, notamment sous forme de publicité ou de messages d’information.
On peut remarquer que ces résultats, assez encourageants, vont un peu à l’encontre d’une constatation faite par de nombreux acteurs de prévention qui rencontrent de grandes difficultés pour toucher certaines catégories de population, pour des raisons culturelles ou socio-économiques (voir Fil-Social n°29824). C’est peut-être pour cela que Virginie Femery, directrice santé et prévention du groupe Vyv explique que « le positionnement du groupe sur la prévention [est de] proposer des services personnalisés, ciblés permettant d’agir sur l’ensemble des déterminants de santé. »
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