10 ans, l’âge de la maturité pour une fondation d’entreprise. C’est ce qui ressort de la soirée organisée par l’Ocirp ce 24 septembre. Souvent un anniversaire est l’occasion de regarder le chemin parcouru. Les responsables de la fondation d’entreprise Ocirp ont surtout voulu dessiner le chemin qu’il restait à faire pour l’institution qui revendique le statut d’assureur à vocation sociale.
Depuis plus de 20 ans, l’union d’institutions de prévoyance a multiplié les initiatives pour accompagner ses publics naturels. Ainsi l’association Dialogue et solidarité a proposé, avec ses groupes de parole répartis sur tout le territoire un accompagnement des personnes touchées par le veuvage. Avec le prix Ocirp handicap, l’institution s’engageait parmi les premiers dans un mouvement vers une société plus inclusive.
Enfin, preuve supplémentaire qu’une prestation diffusée par une union de prévoyance n’est pas une simple garantie financière, l’accompagnement des enfants et des jeunes bénéficiaires de la rente éducation a entraîné une prise de conscience sur la situation très particulière des orphelins en France. C’est ce qui fut à la base de la création de la fondation d’entreprise. Et ce sont les travaux de cette fondation qui a donné naissance à ce néologisme, l’orphelinage. Car aucun terme n’existait pour caractériser la situation de quelque 650000 jeunes de moins de 25 ans.
Et demain ? Le chemin a été dessiné par Jean-Louis Peyrude, président de l’Ocirp qui annonçait la poursuite de l’engagement de la Fondation, qui portera désormais sur tous les volets des activités Ocirp. Une étape est franchie. Hier, les initiatives prises pouvaient être regardées comme des satellites naturels des activités de l’institution. Désormais, elles sont inscrites comme consubstantielles des missions du spécialiste paritaire de la couverture de la famille.
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