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C’est ce qui ressort d’une analyse des quelque 500 000 dossiers d’aidants accompagnés, depuis 19 ans, par Domplus.
Ces aidants sont dans l’obligation de diminuer drastiquement leurs activités. Pour eux, la possibilité de cesser leur activité professionnelle pendant un temps donné tout en bénéficiant d’une indemnisation apparaît comme une avancée majeure (rémunération du congé aidants).
Pour autant, Arnaud Vallin, sociologue au sein de DOMPLUS GROUPE, nuance ce propos, « L’attention qu’il convient (...)

 
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    C’est ce qui ressort d’une analyse des quelque 500 000 dossiers d’aidants accompagnés, depuis 19 ans, par Domplus.

    Ces aidants sont dans l’obligation de diminuer drastiquement leurs activités. Pour eux, la possibilité de cesser leur activité professionnelle pendant un temps donné tout en bénéficiant d’une indemnisation apparaît comme une avancée majeure (rémunération du congé aidants).

    Pour autant, Arnaud Vallin, sociologue au sein de DOMPLUS GROUPE, nuance ce propos, « L’attention qu’il convient d’apporter à cette population en grande détresse ne doit pas faire oublier que la majorité d’entre eux – 90% des aidants accompagnés par nos services – ne sont pas en situation d’épuisement total mais recherchent des solutions pour parvenir à concilier vie professionnelle et aide d’un proche ».

    En effet, si certains aidants - qui ne sont pas en situation de burn-out - souhaitent arrêter leur activité professionnelle, la majorité d’entre eux considèrent que le temps passé au travail est une « soupape » indispensable qui permet d’endosser un autre rôle. Arnaud Vallin explique « Une fois la question de la rémunération mise de côté, il reste que l’activité professionnelle peut être vécue comme une respiration par rapport au rôle d’aidant très accaparant voire constituer une part importante de leur identité personnelle et de leur sentiment d’utilité sociale ».

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  • Publié le 30 septembre 2019
  • Dépèche n°30695

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