Mutualité
 

Ayant pris connaissance du PLFSS pour 2020, la Mutualité Française a marqué son désaccord lors du conseil d’administration de la Cnamts, ce 3 octobre. Elle estime qu’il s’agit d’un texte de renoncement à l’équilibre des comptes sociaux. « Ce texte, qui est en fait un projet de loi de non-financement de la sécurité sociale, ne respecte pas les efforts demandés depuis plusieurs années, aux assurés sociaux, aux adhérents des organismes complémentaires et aux établissements sanitaires et sociaux » indique la (...)

 
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    Ayant pris connaissance du PLFSS pour 2020, la Mutualité Française a marqué son désaccord lors du conseil d’administration de la Cnamts, ce 3 octobre. Elle estime qu’il s’agit d’un texte de renoncement à l’équilibre des comptes sociaux. « Ce texte, qui est en fait un projet de loi de non-financement de la sécurité sociale, ne respecte pas les efforts demandés depuis plusieurs années, aux assurés sociaux, aux adhérents des organismes complémentaires et aux établissements sanitaires et sociaux » indique la FNMF dans un communiqué.

    Thierry Beaudet Thierry BeaudetPrésident de la FNMF DR

    « Alors que notre système de santé craque de toute part, ce texte ne donne pas les moyens nécessaires à sa transformation et ignore l’urgence », estime Thierry Beaudet, président de la Mutualité Française, qui précisait que « la Mutualité Française reste attachée, et c’est bien l’esprit de la création de la LFSS, à l’autonomie du budget de la protection sociale or ce PLFSS est un renoncement à l’équilibre des comptes de la Sécurité sociale ».

    La Mutualité Française fonde son désaccord sur :

    • l’importance des déficits générés par l’absence de compensation des exonérations de cotisations sociales et en particulier du coût des mesures décidées par le Gouvernement à la suite de la crise des « Gilets Jaunes » fragilisant la Sécurité sociale.
    • la faiblesse du niveau de l’Ondam impliquant un nouveau train de mesures d’économies, alors même que le système de santé nécessite aujourd’hui un haut niveau d’investissement (comme en témoigne la situation aux urgences). Cette mise sous tension du système de santé, qui se répercute sur l’ensemble des acteurs, est d’autant plus forte avec le retour du déficit.
    • l’intégration dans les équilibres financiers de nouveaux transferts de charge vers les complémentaires qui sont prévus par voie réglementaire sur le ticket modérateur des consultations externes en lien avec une hospitalisation, un transfert qui alourdira le reste à charge des Français (voir Fil-Social n°30616).
    • l’absence de réponse à l’urgence concernant la situation du Grand Âge et, en particulier, de la situation des personnels des services d’aide à domicile et des EHPAD,
    • le manque d’ambition de la réforme du ticket modérateur à l’hôpital et la reconduction d’un dispositif inégalitaire de calcul du reste à charge hospitalier, alors qu’une remise à plat globale intégrant la question des dépassements d’honoraires et de la chambre particulière est nécessaire.
    mm
  • Publié le 3 octobre 2019
  • Mise à jour: 4 octobre 2019
  • Dépèche n°30754

pastille cfc

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