Social

Dans un courrier commun, les organisations syndicales et professionnelles du secteur sanitaire et social interpellent le Premier ministre sur le PLFSS 2020.
Pointant le retour au déficit, les organisations signataires considèrent que « cette trajectoire est contradictoire avec celle prévue l’an dernier. Elle ne respecte pas les efforts demandés aux Français depuis plus d’une décennie (déremboursements, création des franchises médicales, nouvelles taxes). Elle ne respecte pas non plus les structures (...)

 
Nos articles sont réservés aux abonnés
Vous êtes abonné ?

Connectez-vous en utilisant ce formulaire.

  • Vous pouvez réinitialiser votre mot de passe en cliquant sur le bouton vert du formulaire (mot de passe oublié)
  • Après connexion, vous pouvez accéder aux données de votre compte, en cliquant dans le cartouche situé en haut et à droite de votre écran, sur ordinateur et tablette, en bas de page sur smartphone)
Pas encore abonné ?

Vous pouvez souhaiter :

L'auteur

L'article

  •  

    Dans un courrier commun [1], les organisations syndicales et professionnelles du secteur sanitaire et social interpellent le Premier ministre sur le PLFSS 2020.

    Pointant le retour au déficit, les organisations signataires considèrent que « cette trajectoire est contradictoire avec celle prévue l’an dernier. Elle ne respecte pas les efforts demandés aux Français depuis plus d’une décennie (déremboursements, création des franchises médicales, nouvelles taxes). Elle ne respecte pas non plus les structures sanitaires, sociales et médico-sociales et leurs salariés ».

    Le retour au déficit n’est pas, selon elles, le seul résultat de dépenses non maîtrisées, « mais également celui d’un asséchement délibéré des recettes provoqué par la non-compensation intégrale des exonérations de cotisations sociales »

    « Ce renoncement à l’équilibre des comptes sociaux est une conséquence directe et prévisible de la suppression du principe, instauré il y a vingt-cinq ans par la loi Veil, de compensation intégrale des pertes de recettes de la Sécurité sociale au titre de tout nouveau dispositif d’exonération de cotisations », poursuivent-elles.

    Fédérations nationales de la protection sociale et de la santé, organisations syndicales représentantes des assurés sociaux et associations d’usagers, « nous en appelons aujourd’hui solennellement au retour à la compensation intégrale ».

    Et de poursuivre : « Faire endosser par la Sécurité sociale le coût des mesures d’urgence décidées il y a quelques mois met à mal cette autonomie et fragilise notre système de protection sociale.
    Ce constat est d’autant plus douloureux que ce système craque de toutes parts, comme l’illustrent particulièrement la crise des urgences, et celles, plus générales mais tout aussi aigües, de l’hôpital et des EHPAD.
     »

    Les griefs et les craintes ne se limitent pas au PLFSS. « Au regard des arbitrages budgétaires gouvernementaux, notre inquiétude grandit par ailleurs, à mesure qu’approche la réforme du Grand âge et de l’autonomie et la problématique de son financement qui ne semble pas résolue, alors qu’un glissement de quelques années du remboursement de la dette sociale pourrait permettre de le solutionner. Les signaux sont alarmants et l’urgence est là. Des décisions fortes doivent désormais être prises. »

    mm
  • Publié le 10 octobre 2019
  • Dépèche n°30829

pastille cfc

Le contenu de cette dépêche est la propriété de son auteur et du Fil-Social. Toute reproduction, par tous moyens, est soumise à une déclaration auprès du Centre Français de la Copie.

Se connecter au site
Mémoriser?

Rechercher sur le site