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Selon l’Insee, qui vient de publier une analyse avancée des inégalités de niveau de vie, celles-ci auraient augmenté en 2018.
Ce serait la plus forte hausse depuis 2010, mais le niveau de 2018 resterait en dessous du pic atteint en 2011.
Selon cette même méthode de microsimulation, le taux de pauvreté monétaire augmenterait de 0,6 point, pour s’établir à 14,7 % de la population.
La hausse des inégalités serait surtout liée à la forte augmentation des revenus des capitaux mobiliers désormais soumis au (...)

 
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    Selon l’Insee, qui vient de publier une analyse avancée des inégalités de niveau de vie, celles-ci auraient augmenté en 2018 [1].

    Ce serait la plus forte hausse depuis 2010, mais le niveau de 2018 resterait en dessous du pic atteint en 2011.

    Selon cette même méthode de microsimulation, le taux de pauvreté monétaire augmenterait de 0,6 point, pour s’établir à 14,7 % de la population.

    La hausse des inégalités serait surtout liée à la forte augmentation des revenus des capitaux mobiliers désormais soumis au prélèvement forfaitaire unique, concentrés chez les plus aisés. Un autre facteur pourrait expliquer la tendance, les mesures socio-fiscales.

    Ainsi, les mesures sur les prélèvements, comme la baisse de la taxe d’habitation, la bascule CSG/cotisations et l’extension du crédit d’impôt pour l’emploi de salariés à domicile aux retraités, bénéficieraient davantage aux ménages au-dessus du seuil de pauvreté. Elles contribueraient donc à la hausse du seuil et du taux de pauvreté, tandis que les mesures sur les minima sociaux (revalorisation de l’allocation de solidarité aux personnes âgées et de l’allocation aux adultes handicapés) contribueraient au contraire à la baisse du taux de pauvreté.

    C’est la baisse des allocations logement dans le parc HLM qui aurait le plus fort effet sur l’évolution du taux de pauvreté (+ 0,4 point environ).

    mm
  • Publié le 16 octobre 2019
  • Dépèche n°30897

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