Le Rassemblement des opticiens de France (ROF, né de la fusion, l’année dernière du Syndicat national des opticiens réunis et de l’Union des opticiens) vient de prendre position sur deux réseaux optiques. Un nouvel épisode qui émaille les relations tendues entretenues par ce syndicat et les différentes plateformes.
La première concerne le réseau Itelis, et se révèle particulièrement « agressive » puisqu’elle débouche sur une saisine de la Cnil. Le syndicat avait, le 23 octobre, adressé un courrier mentionnant 24 préoccupations juridiques concernant son appel d’offres à renouvellement de son réseau. Et notamment demandé des « clarifications afin de s’assurer de la conformité de cet appel d’offres au regard du droit français ». Itélys, explique le ROF, « a tout simplement refusé de lui apporter la moindre réponse ». Du coup, le ROF saisit la CNIL (sans mentionner sur quelles bases), et recommande aux opticiens de relayer les interrogations qu’il a émises.
La seconde intervient en clôture du renouvellement du réseau Santéclair. Le 8 octobre, le ROF interrogeait la plateforme, notamment, sur les aspects conventionnels du réseau et des relations nouées avec les opticiens. Santéclair a répondu par la négative sur la possibilité de proposer des avenants permettant de personnaliser ce qui est un contrat-type. En expliquant « qu’il n’y a jamais eu de négociation de contrat avec les 3.000 opticiens que compte le réseau Santéclair » (NDLR : la réponse est citée par le ROF).
En conséquence, le ROF qui conteste ce qu’il considère être un contrat d’adhésion, invite les opticiens à transmettre au réseau leurs propositions d’avenant pour faire modifier certaines mentions contractuelles.
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