Retraite

La CFDT Cheminots, quatrième syndicat de la SNCF a annoncé, ce 21 novembre, qu’elle déposait un préavis de grève reconductible pour le 5 décembre, rejoignant ainsi les rangs des opposants à la réforme des retraites.
Si dans la droite ligne confédérale, le syndicat ne se dit pas opposé au principe du régime universel, il demande le maintien du régime spécial pour les salariés sous statut cheminot. Laurent Berger a soutenu cet appel à la grève « pour peser dans le rapport de force ».
Le même jour, la (...)

 
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    La CFDT Cheminots, quatrième syndicat de la SNCF a annoncé, ce 21 novembre, qu’elle déposait un préavis de grève reconductible pour le 5 décembre, rejoignant ainsi les rangs des opposants à la réforme des retraites.

    Si dans la droite ligne confédérale, le syndicat ne se dit pas opposé au principe du régime universel, il demande le maintien du régime spécial pour les salariés sous statut cheminot. Laurent Berger a soutenu cet appel à la grève « pour peser dans le rapport de force ».

    Le même jour, la confédération CFDT présentait à la presse les positions retenues par son Bureau national.

    Ce Bureau national de la CFDT, réuni les 20 et 21 novembre 2019, « exige que le gouvernement se positionne clairement et rapidement sur le projet de réforme des retraites qui est en cours de préparation ». et demande «  une réforme de justice sociale  ».

    Pour la Confédération, «  depuis quelques mois, les déclarations du gouvernement se sont multipliées, mêlant les intentions contradictoires et brouillant le sens de la réforme. Ces conditions ne permettent ni de conduire une discussion productive, ni de convaincre les citoyens de la pertinence d’une réforme. » Elle rejette l’idée d’une réforme paramétrique, tout comme la perspective «  d’une réforme a minima qui ne s’attaquerait pas véritablement aux injustices de notre système actuel  ».

    Dans sa déclaration, le Bureau national du boulevard de la Villette pose les conditions d’une réforme acceptable à ses yeux. Elle intègre la prise en compte de pénibilité ; la garantie des droits acquis avant 2025 ; la promotion de la retraite progressive ; un niveau de pension minimal à hauteur de 100 % du Smic ; la mise en place de compensations salariales pour contrebalancer l’abandon de la règle de calcul sur les six derniers mois ; la mise en œuvre d’un accès à du temps libre tout au long de la vie, pour les projets personnels, familiaux et citoyens… Et, surtout, le maintien du «  droit de partir à la retraite à 62 ans et le dispositif des carrières longues, pour permettre un départ plus tôt en retraite à ceux qui ont commencé à travailler jeunes  »

    mm
  • Publié le 21 novembre 2019
  • Mise à jour: 22 novembre 2019
  • Dépèche n°31258

pastille cfc

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