Retraite

Intervenant ce 27 novembre à l’issue du Conseil des ministres, Edouard Philippe a annoncé que des précisions sur la réforme des retraites seront présentées, à l’issue des dernières rencontres. Le Premier ministre énoncera alors les axes d’un projet de loi qui sera bouclé début 2020. S’il est resté ferme sur la détermination à conduire une réforme phare du quinquennat, Edouard Philippe a voulu miser sur l’ouverture pour apaiser le débat à quelques jours de la mobilisation du 5 décembre.
« Nos échanges avec (...)

 
Nos articles sont réservés aux abonnés
Vous êtes abonné ?

Connectez-vous en utilisant ce formulaire.

  • Vous pouvez réinitialiser votre mot de passe en cliquant sur le bouton vert du formulaire (mot de passe oublié)
  • Après connexion, vous pouvez accéder aux données de votre compte, en cliquant dans le cartouche situé en haut et à droite de votre écran, sur ordinateur et tablette, en bas de page sur smartphone)
Pas encore abonné ?

Vous pouvez souhaiter :

L'auteur

L'article

  •  

    Intervenant ce 27 novembre à l’issue du Conseil des ministres, Edouard Philippe a annoncé que des précisions sur la réforme des retraites seront présentées, à l’issue des dernières rencontres. Le Premier ministre énoncera alors les axes d’un projet de loi qui sera bouclé début 2020. S’il est resté ferme sur la détermination à conduire une réforme phare du quinquennat, Edouard Philippe a voulu miser sur l’ouverture pour apaiser le débat à quelques jours de la mobilisation du 5 décembre.

    «  Nos échanges avec les partenaires sociaux ont été d’une très grande qualité. Le dialogue social se poursuit et avance, contrairement à ce que disent ceux qui préfèrent une logique de confrontation. »

    A ceux qui critiquaient la méthode suivie et annonçaient que les concertations n’auraient que peu d’effets, il a répondu en reprenant une série de remarques faites par ses interlocuteurs, de la CFDT au patronat en passant par la CFTC.

    Ainsi, contrecarrant sans la citer, l’étude de l’IPS (voir Fil-Social n°31312), il a affirmé que les droits familiaux seront préservés. Il retient le focus sur la pénibilité, même si « on ne peut refondre un dispositif que l’on vient de réformer ». Sur l’emploi des séniors, il indique avoir reçu des pistes et des idées de la part du patronat. Reste à les transformer en engagements et en réalisations. Depuis maintenant plus de vingt ans, il est avéré qu’alors que la représentation patronale demande des reports d’âge de la retraite, les entreprises ne vont pas dans le même sens dans la gestion de leur pyramide des âges. Et même si le taux de chômage des plus de cinquante ans affiche une tendance positive, il n’en reste pas moins qu’au moment de la liquidation des droits, un nouveau retraité sur deux était déjà en inactivité professionnelle.

    Sur un point important de la réforme, le calendrier de mise en œuvre, il reprenait la logique annoncée devant le Parlement, à savoir la négociation de la période de transition. La clause du grand-père ? Il dit avoir entendu les arguments sur ses effets, en terme d’efficacité, sur la réforme. Pour autant, il se dit tout à fait ouvert à des périodes de transitions plus longues que celles initialement prévues (5 ans) pour assurer une réforme « sans brutalité ». En effet, précisait-il, « « On ne change pas un contrat social brutalement ».

    Dans le même esprit, il a clairement indiqué que les retraités actuels ne seraient pas impactés, contrairement à des messages qui circulent beaucoup sur les réseaux sociaux actuellement.

    Il a pu apporter un élément de réponse aux revendications des organisations syndicales en annonçant le retour à l’indexation des points sur les salaires : «  Vous voulez être rassurés au sujet de la valeur du point. Avec l’indexation des points de retraite sur le niveau des salaires, pour éviter tout risque de décrochage, vous aurez cette garantie. »

    Enfin, il s’est voulu rassurant sur la gouvernance du système, point de crispation majeur du dossier. Ecartant l’idée que l’État aura la mainmise sur toutes les évolutions à venir, il a affirmé que les partenaires sociaux auront «  une place déterminante dans la gouvernance  » du régime universel de retraite.

    mm
  • Publié le 27 novembre 2019
  • Mise à jour: 28 novembre 2019
  • Dépèche n°31331

pastille cfc

Le contenu de cette dépêche est la propriété de son auteur et du Fil-Social. Toute reproduction, par tous moyens, est soumise à une déclaration auprès du Centre Français de la Copie.

Se connecter au site
Mémoriser?

Rechercher sur le site