Retraite

Ce 9 décembre, Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la Santé, et Jean-Paul Delevoye, Haut-Commissaire aux Retraites, avaient invité les organisations syndicales et patronales représentatives à une présentation des conclusions de la concertation, à deux jours de la prise de parole du Premier ministre qui devrait, mercredi 11 décembre, apporter les précisions sur les arbitrages réalisés.
Ils ont rappelé que cette concertation, qui s’est déroulée à travers une cinquantaine de réunions, portait sur (...)

 
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    Ce 9 décembre, Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la Santé, et Jean-Paul Delevoye, Haut-Commissaire aux Retraites, avaient invité les organisations syndicales et patronales représentatives à une présentation des conclusions de la concertation, à deux jours de la prise de parole du Premier ministre qui devrait, mercredi 11 décembre, apporter les précisions sur les arbitrages réalisés.

    Ils ont rappelé que cette concertation, qui s’est déroulée à travers une cinquantaine de réunions, portait sur quatre thèmes : les mécanismes de solidarité, les conditions d’ouverture des droits, les conditions d’équilibre en 2025 et les modalités de pilotage et de gouvernance du futur système, et enfin les modalités de transition des 42 régimes et les garanties à offrir aux personnes en place. Parallèlement, près de 130 réunions ont été tenues avec les différentes professions et les ministres en charge.

    Pour le gouvernement, il est clair que « ces concertations se poursuivent et continueront en début d’année prochaine ».

    Quelle synthèse des différentes consultations ?

    A l’issue de la réunion, le gouvernement indiquait des éléments de synthèse reprenant à la fois les consultations avec les structures de représentation et également la consultation en ligne.

    Il apparaît à ce jour que les participants à la consultation en ligne, et dans les ateliers se prononcent majoritairement pour un système universel à la place des 42 existants (58% des participants). A cela s’ajoute une demande forte d’équité mais aussi de solidarité. Les modalités de mise en œuvre de la réforme suscitent des opinions plus diverses et contrastées, qu’il s’agisse des premières générations concernées ou des modalités de départ en retraite. Enfin, nos concitoyens adressent des points de vigilance sur la valeur du point et les garanties en matière de son évolution.

    Les différents échanges ont pu préciser un consensus pour conserver un système en répartition, qui comprend une part importante de solidarité, et qui tient compte de la diversité des parcours, notamment des carrières longues, pénibles ou à faible revenu. Le Haut-Commissaire aux retraites note également une large convergence sur les évolutions envisagées en matière de droits familiaux, qui doivent être davantage centrés sur les pensions des femmes et concourir ainsi à la réduction des inégalités entre les femmes et les hommes.

    « Une demande forte de garantie des droits qui auront été constitués avant la réforme a été exprimée. Il y a aussi une demande forte de garantie de la valeur du point après l’entrée en vigueur de la réforme, dont beaucoup souhaitent qu’elle prenne la forme de l’inscription dans la loi du principe que cette valeur ne pourra pas baisser » indique le communiqué du Haut Commissaire aux Retraites.

    Quelle est l’état de l’opinion ? «  Au terme de la concertation, subsistent des positions contrastées des partenaires sociaux s’agissant de l’entrée en vigueur du nouveau système, divergences que l’on retrouve d’ailleurs dans les résultats de la consultation citoyenne. S’agissant des conditions de départ en retraite, si l’idée de faciliter les transitions entre emploi et retraite et de développer une politique ambitieuse en faveur de l’emploi des seniors est partagée, les organisations syndicales et patronales n’ont pas la même vision des choses sur la prise en compte de l’allongement de l’espérance de vie dans la durée travaillée et des leviers à actionner pour assurer l’équilibre de notre système de retraite en 2025. »

    Enfin, le gouvernement relève que « les partenaires sociaux souhaitent exercer un rôle déterminant dans la gestion et le pilotage de ce futur système  »

    mm
  • Publié le 9 décembre 2019
  • Dépèche n°31462

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