Santé

Selon une nouvelle étude de la Drees, en 2019, 7 médecins généralistes sur 10 estiment que l’offre de médecine générale dans leur zone d’exercice est insuffisante, et près de 4 sur 5 s’attendent à une baisse de cette offre dans les années à venir, d’après le Panel d’observation des pratiques et conditions d’exercice en médecine générale.
Selon les dernières projections de la DREES, les effectifs de médecins libéraux diminueraient jusqu’en 2027 et seraient alors inférieurs de 24 % à leur niveau de 2012.
Ils (...)

 
Nos articles sont réservés aux abonnés
Vous êtes abonné ?

Connectez-vous en utilisant ce formulaire.

  • Vous pouvez réinitialiser votre mot de passe en cliquant sur le bouton vert du formulaire (mot de passe oublié)
  • Après connexion, vous pouvez accéder aux données de votre compte, en cliquant dans le cartouche situé en haut et à droite de votre écran, sur ordinateur et tablette, en bas de page sur smartphone)
Pas encore abonné ?

Vous pouvez souhaiter :

L'auteur

L'article

  •  

    Selon une nouvelle étude de la Drees, en 2019, 7 médecins généralistes sur 10 estiment que l’offre de médecine générale dans leur zone d’exercice est insuffisante, et près de 4 sur 5 s’attendent à une baisse de cette offre dans les années à venir, d’après le Panel d’observation des pratiques et conditions d’exercice en médecine générale.

    Selon les dernières projections de la DREES, les effectifs de médecins libéraux diminueraient jusqu’en 2027 et seraient alors inférieurs de 24 % à leur niveau de 2012.

    Ils sont par ailleurs 8 sur 10 à déclarer des difficultés pour répondre aux sollicitations des patients. Nombreux sont ceux qui déclarent allonger leurs journées de travail ou refuser de nouveaux patients en tant que médecin traitant, sans que cela soit toujours lié au fait d’exercer en zone sous-dense.

    De plus, 3 généralistes sur 4 ont également des difficultés à trouver des confrères spécialistes pour assurer la prise en charge de leurs patients. Ces difficultés sont principalement liées aux délais d’obtention d’un rendez-vous, en particulier chez les ophtalmologues, les dermatologues et les psychiatres.

    La question des soins non programmés

    Une des principales difficultés est de gérer les soins non programmés, éléments essentiels de la permanence des soins dans une zone. Ces soins constituent une part importante de l’activité des médecins généralistes libéraux. D’après le Panel d’observation des pratiques et conditions d’exercice en médecine générale, en 2019, ces demandes représentent plus de 30 % de l’activité d’une semaine ordinaire pour 4 médecins généralistes sur 10.

    8 médecins généralistes sur 10 déclarent organiser leur activité afin de prendre en charge ces demandes quotidiennement, en proposant, par exemple, des plages de consultations sans rendez-vous. Notamment, 45 % des médecins généralistes en proposent au moins une fois par semaine. Plus de la moitié des cabinets offrent une prise en charge des soins non programmés en permanence.

    Organisation individuelle pour la prise en charge des soins non programmés (SNP) Organisation individuelle pour la prise en charge des soins non programmés (SNP) Drees

    Près de 3 généralistes sur 10 répondent à la totalité des demandes de soins non programmés et 45 % à plus de la moitié. Pour ce type de demandes, le généraliste reçoit plus souvent le jour même les patients dont il est le médecin traitant que les autres. 

    mm
  • Publié le 22 janvier 2020
  • Dépèche n°31859

pastille cfc

Le contenu de cette dépêche est la propriété de son auteur et du Fil-Social. Toute reproduction, par tous moyens, est soumise à une déclaration auprès du Centre Français de la Copie.

Se connecter au site
Mémoriser?

Rechercher sur le site