Alors que la conférence de financement avec les partenaires sociaux débutait ce 30 janvier, l’Udes, organisation patronale représentative de 60 000 entreprises de l’économie sociale et solidaire, apprenait qu’elle n’y participait pas.
L’Udes rappelle qu’avec 2,3 millions de salariés, soit 14% de l’emploi privé en France, l’économie sociale et solidaire (ESS) est un secteur qui génère l’un des plus gros volumes de cotisations du système de retraite.
« Cette exclusion est d’autant plus regrettable que l’Union est favorable à un âge pivot sous condition d’une prise en compte de la pénibilité, et à l’instauration d’une « règle d’or » pluriannuelle garantissant l’équilibre financier du système » explique-t-elle dans un communiqué.
L’UDES demande à être associée à la future gouvernance du système de retraite conformément aux recommandations du rapport Delevoye. Elle demande également à être incluse de plein droit dans la future caisse nationale de retraite universelle (CNRU). « Cette demande sera portée au-devant des rapporteurs du projet de loi ce jeudi dans le cadre d’une audition à l’Assemblée Nationale » indique-t-elle.
Hugues VidorPrésident de l’UDES.
DR
« Aujourd’hui, aucune des organisations patronales invitées à participer aux échanges ne représente l’ESS. Pourquoi prendre le risque d’écarter ce secteur qui représente une grande partie de l’économie du service et qui porte des nouvelles formes d’emploi plébiscitées par les jeunes ? Ils seront les premiers contributeurs du nouveau système de retraite », réagit Hugues Vidor, Président de l’UDES.
mm