Pharmacie

Le projet de loi d’accélération et de simplification de l’action publique, qui a été présenté mercredi au Conseil des ministres ne fait pas que supprimer, comme regretté par les acteurs, la Comarep et le Conseil National de la Mutualité. Il modifie également les règles relatives à la vente en ligne de médicaments.
Pour le Conseil de l’Ordre des Pharmaciens, « le texte va bien au-delà de mesures de simplification et soulève un certain nombre de questions et d’incertitudes sur le sujet essentiel de la (...)

 
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    Le projet de loi d’accélération et de simplification de l’action publique, qui a été présenté mercredi au Conseil des ministres ne fait pas que supprimer, comme regretté par les acteurs, la Comarep et le Conseil National de la Mutualité. Il modifie également les règles relatives à la vente en ligne de médicaments.

    Pour le Conseil de l’Ordre des Pharmaciens, « le texte va bien au-delà de mesures de simplification et soulève un certain nombre de questions et d’incertitudes sur le sujet essentiel de la sécurisation de l’accès ».

    L’Ordre, qui ne s’était pas opposé à la vente en ligne de médicaments dans les conditions actuelles, s’inquiète de l’introduction dans le code de la santé publique de la notion de plateforme et de local déporté. « Si un nouveau mode de fonctionnement devait être instauré, il doit être défini avec précision afin d’apporter aux patients les mêmes garanties pour la santé publique qu’aujourd’hui » indique-t-il.

    Il trouve paradoxal que ce texte intervienne alors même que certains médicaments vendus sans ordonnance (comme le paracétamol) reviennent derrière les comptoirs afin de s’assurer de l’intervention d’un pharmacien lors de leur délivrance, dans un souci de sécurité sanitaire.

    Une analyse partagée par le site mesoigner.fr, qui réalise de la vente en ligne de médicaments sur un principe de mise en réseau de pharmacies de proximité. Xavier Mosnier-Thoumas, pharmacien et expert-conseil de l’entreprise bordelaise, relate l’expérience suédoise du paracétamol dont la libéralisation des circuits de distribution aurait entrainé un doublement des cas de surdosages provoquant une hospitalisation. « La libéralisation de la vente en ligne, en considérant le médicament comme un “simple produit”, pourrait avoir les mêmes conséquences. Assouplir la loi sur la vente en ligne c’est la porte ouverte à un usage non contrôlé et aux faux médicaments. Rattacher la vente de médicament en ligne à une pharmacie physique, en ayant les mêmes règles et contraintes, comme c’est le cas aujourd’hui, permet de sécuriser la santé des Français » estime le pharmacien.

    Plus encore, le fait de rattacher une pharmacie en ligne avec la pharmacie physique sécurise la chaîne du médicament pour garantir un médicament non falsifié.

    mm
  • Publié le 9 février 2020
  • Dépèche n°32057

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