Santé

On le sait, le 100 % Santé a franchi, en janvier, une nouvelle étape avec une meilleure prise en charge des audioprothèses par le régime obligatoire et par les complémentaires des appareils dits de « classe 1 ». Ceux de « classe 2 » sont à prix libres. En 2021, les appareils de « classe 1 » devront laisser aux acquéreurs un reste à charge nul. L’UFC a voulu vérifier la véracité d’une opinion assez courante selon laquelle la « classe 1 » correspondrait à des appareils plutôt bas de gamme.
En fait, pour (...)

 
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    On le sait, le 100 % Santé a franchi, en janvier, une nouvelle étape avec une meilleure prise en charge des audioprothèses par le régime obligatoire et par les complémentaires des appareils dits de « classe 1 ». Ceux de « classe 2 » sont à prix libres. En 2021, les appareils de « classe 1 » devront laisser aux acquéreurs un reste à charge nul. L’UFC a voulu vérifier la véracité d’une opinion assez courante selon laquelle la « classe 1 » correspondrait à des appareils plutôt bas de gamme.

    En fait, pour l’organisation de consommateurs, se fondant sur l’étude qu’elle publie dans le numéro de Que Choisir en kiosque ce 20 février, « les audioprothèses 100 % remboursées offrent une efficacité équivalente à celle des appareils haut de gamme ».

    L’enquête en ligne, menée par l’UFC en novembre 2019 auprès de 3452 personnes appareillées et abonnées à sa lettre d’information, indique que, jusqu’à l’entrée en vigueur du 100 % Santé, « quel que soit le niveau de perte auditive, il [fallait] débourser en moyenne, après intervention de la Sécu et de la mutuelle, près de 1 400 € pour appareiller deux oreilles, un peu plus de 700 € pour un seul côté  ». On ne sait pas quand les répondants ont acheté leur matériel.

    Quant au 100 % Santé, si 62 % des lecteurs interrogés ont entendu parler des évolutions en cours, « la principale réticence concerne la qualité des audioprothèses sélectionnées pour le 100 % Santé ». « La conviction qu’elles seraient forcément bas de gamme demeure bien ancrée  » en conclut le magazine de consommateurs.

    C’est « pour s’assurer que cette baisse du reste-à-charge ne se fait pas au détriment de la qualité [que] l’UFC – Que Choisir a conduit un test exclusif en laboratoire sur treize audioprothèses (sept de classe 1, c’est-à-dire éligibles au 100 % santé, et six de classe 2, à prix libre ». Les appareils étudiés, selon Mathieu Escot, directeur adjoint, en charge des études à l’UFC-Que Choisir, ne sont pas des plus vendus mais ils sont représentatifs du marché.

    Des différences de qualité, non forcément liées au prix

    Tout en regrettant « que la batterie [rechargeable] ne fasse pas partie de la liste d’options applicables aux équipements auditifs de classe 1, car elle fait sans nul doute partie des critères de choix », Que Choisir conclut que « le 100 % Santé fait jeu égal avec le haut de gamme  » en ce qui concerne la qualité de l’écoute (compréhension des mots, confort d’écoute, ...). Ainsi, les deux meilleures notations sont obtenues par des appareils de classe 1. Tous les autres, qu’ils soient de classe 1 ou 2, se tiennent dans un mouchoir de poche

    Pratiquement, si des différences de qualité notables existent entre appareils, elles ne sont pas liées à leur prix. Les modèles se distinguent en revanche, par leurs options (rechargeable ou à piles, Bluetooth, précision des réglages…), plus nombreuses et évoluées sur les modèles haut de gamme.

    Il faut noter, pour finir, que l’article de Que Choisir met en évidence le rôle central des audioprothésistes dans la réussite de la réforme. Ils ont un rôle prescripteur majeur et doivent « présenter de manière objective les appareils à prix plafonné ».

    mm
  • Publié le 19 février 2020
  • Dépèche n°32160

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