Pharmacie

Dix ans après sa généralisation dans les pharmacies d’officine, la Cour des Comptes a de nouveau examiné le dossier pharmaceutique, qui fait l’objet d’une analyse dans son rapport annuel, publié ce 25 février.
Pour la Cour, cet outil a connu une montée en charge rapide et une diversification de ses usages, au prix de certaines imperfections. Elle a cependant relevé que le système informatique « prenait en compte les meilleurs standards technologiques actuels et répondait aux exigences très fortes de (...)

 
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    Dix ans après sa généralisation dans les pharmacies d’officine, la Cour des Comptes a de nouveau examiné le dossier pharmaceutique, qui fait l’objet d’une analyse dans son rapport annuel, publié ce 25 février.

    Pour la Cour, cet outil a connu une montée en charge rapide et une diversification de ses usages, au prix de certaines imperfections. Elle a cependant relevé que le système informatique «  prenait en compte les meilleurs standards technologiques actuels et répondait aux exigences très fortes de disponibilité de l’outil, qui doit être utilisable en permanence et produire des résultats en quelques secondes  ».

    Au chapitre des critiques, la Cour regrette l’absence d’évaluation des effets du dossier sur la prévention des effets indésirables des médicaments. Tout comme celle «  d’études suffisantes sur la valeur ajoutée en matière de santé et de dépenses d’assurance maladie des différentes fonctionnalités du dossier pharmaceutique  ».

    Deux enjeux majeurs sont présentés. D’abord l’articulation avec le dossier médical partagé jugée comme « aujourd’hui inexistante » alors que ces deux outils complémentaires sont des éléments essentiels de l’espace numérique personnel de santé.

    Ensuite, le développement de l’usage du dossier pharmaceutique dans les établissements de santé. En effet, seules 17 % des pharmacies internes y sont abonnées. L’usage du dossier pharmaceutique dans les établissements de santé se heurte à deux obstacles : une adaptation encore imparfaite d’un outil conçu d’abord pour les officines et son absence d’intégration aux systèmes d’information hospitaliers.

    La publication a suscité la réaction de l’Ordre des pharmaciens. « L’Ordre se félicite que le DP soit reconnu par la Cour des comptes comme un outil de sécurisation de la dispensation du médicament et de fluidification des échanges d’informations entre les professionnels de santé. Nous continuerons à le faire évoluer et à proposer de nouveaux services, au bénéfice de la santé publique » déclare Carine Wolf-Thal, présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens.

    mm
  • Publié le 25 février 2020
  • Dépèche n°32216

pastille cfc

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