Vieillir en couple, vieillir seul dans son logement ou vieillir en corésidence (avec une autre personne que son conjoint éventuel) : autant de situations différentes intéressant l’Assurance retraite, qui publie une étude dans ses Cahiers de la Cnav n°14.
En 2014, en France, plus de 15 millions de personnes de 60 ans ou plus vivaient à domicile, et on estime que plus de deux millions (15 %) d’entre elles étaient en situation de fragilité (mauvaise santé et maladie chronique, grandes difficultés dans les fonctions sensorielles, motrices et cognitives).
Premier enseignement de l’étude Vie quotidienne et santé menée auprès des Carsat en 2014 : 42 % des personnes de 60 ans ou plus en situation de fragilisation vivent en couple, 42 % habitent seules et 16 % en corésidence.
La question sur l’état de santé général indique que 13 % des personnes de 60 ans ou plus déclarent un « mauvais », voire « très mauvais » état de santé et, la moitié des répondants (52 %) font état d’une maladie ou d’un problème de santé chronique ou durable, depuis au moins 6 mois.
Quelles réponses ?
En situation de fragilisation, quatre répondants sur cinq déclarent une aide humaine, 60% une aide matérielle et plus de deux sur cinq un autre soutien (tableau 9). Au total, 87% des personnes en situation de fragilisation mobilisent au moins une forme de soutien, ce qui signifie aussi que 13 % ne déclarent aucun soutien, les hommes plus que les femmes (17 % contre 10 %).
En conclusion, on peut penser que cette étude apporte un fond statistique et une analyse des situations, notamment en termes de disparité territoriale constituant une contribution particulièrement utile pour le dossier du grand-âge.
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