La question sera posée par la FDPM (Fédération Diversité Proximité Mutualiste) à l’occasion de la 4ème édition de sa Semaine de la Mutualité, le 11 mars prochain.
Avec plus de 400 pratiques actuellement recensées par l’OMS, les médecines non-conventionnelles, aussi appelées « médecines douces » ou « médecines complémentaires et alternatives (MCA) » provoquent un engouement important auprès des personnes au plan national et international, notamment en Europe. D’un pays à l’autre, les approches sont aujourd’hui hétérogènes. Il en va de même pour le mode de remboursement, sachant qu’en Allemagne, au Royaume-Uni, ou au Danemark, ces médecines sont intégrées dans la législation.
Il est complexe pour les patients de se repérer dans la diversité de ces pratiques et d’appréhender leur bénéfice thérapeutique. Certaines médecines sont reconnues et largement conseillées par le corps médical comme l’homéopathie, l’acupuncture, la mésothérapie et l’ostéopathie, mais aussi la médecine thermale, la chiropraxie et l’hypnose. D’autres suscitent la méfiance et sont dans le collimateur du législateur.
En France, si la pratique référente reste la médecine allopathique, force est de constater que les patients, invités par les pouvoirs publics à être acteurs de leur santé, sont de plus en plus nombreux à se tourner vers « d’autres médecines ». Certains médecins l’ont bien compris et vont de plus en plus se former eux-mêmes à ces nouvelles pratiques.
La FDPM propose, avec cette réunion, de faire le point sur ces pratiques. Elle a, pour cela, réuni plusieurs experts de ces questions, qui aborderont à la fois la nature des offres et le point, délicat, de leur prise en charge.
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