Retraite

Force Ouvrière a écrit, ce 5 mars, à Laurent PIETRASZEWSKI, Secrétaire d’Etat aux retraites pour lui faire part de ses "interrogations" sur la mise en oeuvre de la promesse d’une pension « au minimum 1 000 euros de pension en 2022 et 1147 euros à compter de 2025 » pour « quiconque partira à la retraite à partir de 2022, après avoir travaillé toute sa vie au SMIC ».
La confédération indique n’avoir trouvé, dans le texte soumis au 49-3, aucune disposition mettant en oeuvre cette promesse qualifiée de (...)

 
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    Force Ouvrière a écrit, ce 5 mars, à Laurent PIETRASZEWSKI, Secrétaire d’Etat aux retraites pour lui faire part de ses "interrogations" sur la mise en oeuvre de la promesse d’une pension « au minimum 1 000 euros de pension en 2022 et 1147 euros à compter de 2025 » pour « quiconque partira à la retraite à partir de 2022, après avoir travaillé toute sa vie au SMIC ».

    La confédération indique n’avoir trouvé, dans le texte soumis au 49-3, aucune disposition mettant en oeuvre cette promesse qualifiée de "progrès social" par le Premier ministre et son Secrétaire d’Etat.

    En premier lieu, FO indique que la date de 2022 ne concernera pas les salariés partant en retraite qui resteront sous le régime actuel. Pour ces derniers, précise le syndicat, « l’article 4 de loi du 21 août 2003 portant réforme des retraites prévoit déjà que « la Nation se fixe pour objectif d’assurer en 2008 à un salarié ayant travaillé à temps complet et disposant de la durée d’assurance nécessaire pour bénéficier du taux plein un montant total de pension lors de la liquidation au moins égal à 85 % du salaire minimum de croissance net lorsqu’il a cotisé pendant cette durée sur la base du salaire minimum de croissance » ».

    De plus, selon les calculs de la confédération, un salarié au Smic durant toute sa carrière devrait toucher, s’il part aujourd’hui en retraite, une pension de 1032€ bruts, soit 988 € nets. Un report d’une année porte ces montants à 1075 € brut soit 1023 €.

    Yves Veyrier s’interroge donc « quant au « progrès social » ou encore à « l’avancée sociale » que représenterait cette annonce pour les salariés ».

    Et de conclure : « Vous comprendrez également que dans la mesure où, selon les précisions que vous nous apporterez, cette mesure constituerait cependant un réel progrès dans certains cas (exploitants agricoles, travailleurs indépendants), elle ne justifie en rien le bouleversement de système de retraite que représente le projet de système universel de retraite et ne pourrait être soumise à la condition de devoir imposer « aux Français de devoir travailler plus longtemps » comme y invite le Premier Ministre dans sa lettre aux interlocuteurs sociaux en date du 29 février à la suite de sa décision de recourir à l’article 49-3 de la Constitution. »

    mm
  • Publié le 5 mars 2020
  • Dépèche n°32319

pastille cfc

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