Emmanuel Macron, dans son allocution télévisée sur le coronavirus, qu’il désigne comme « la plus grave crise sanitaire que la France a connue depuis un siècle », a débuté par un vibrant hommage à tous les professionnels de santé.
Sur les principes, il a clairement affirmé que la santé est la priorité absolue de la France, qui arrive devant toute autre préoccupation.
Il a détaillé l’approche stratégique de la France, reposant sur une réponse graduée et ciblée à une épidémie « qui ne fait que commencer ». La protection des populations fragiles (personnes âgées et patients chroniques) sont la première priorité, la seconde étant le ralentissement de la propagation du virus. Sur ce point, le Chef de l’Etat a annoncé la fermeture de toutes les écoles et crèches, s’accompagnant d’un plan à venir pour assurer les modes de garde.
« Notre système de santé doit se préparer à accueillir de plus en plus de malades », et pour cela il annonce qu’il faudra libérer des lits, pour les concentrer sur les gras graves. Les soins non essentiels à l’hôpital sont reportés.
De façon structurelle, le Président de la République considère que « nous sortirons de cette crise avec un système de santé plus fort », car il tirera les enseignements de ces pratiques et organisation d’urgence.
Surtout, il précise tout aussi clairement : « Ce que révèle cette pandémie, c’est que la santé gratuite, sans conditions de revenus, de parcours ou de professions, notre État providence ne sont pas des coûts ou des charges, mais des biens précieux, des atouts indispensables quand le destin frappe ».
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