L'article

•  

  Les spécialistes de la santé mentale alertent depuis plusieurs jours sur les effets du confinement sur le psychique. On se rend en effet compte que ceux "qui sont au front" ne sont pas les seuls à subir les attaques du stress. A la maison, le risque de dépression est patent. Pour seul exemple, la psycho-addictologue Magali Croset-Calisto indiquait dans les colonnes de Marianne « Confinement, décrétons l’état d’urgence psychologique ».

  Plusieurs mutuelles ont ciblé ces risques à travers des dispositifs dédiés.

  Il en est ainsi d’Intériale qui propose à ses adhérents, depuis le 24 mars, un soutien psychologique 24h/24 et 7j/7, et en toute confidentialité. Ce service est jugé indispensable, dans le contexte actuel, pour accompagner les agents soumis à un stress particulièrement intense.

  L’UNMI a également annoncé une initiative en ce domaine. Dans le cadre de ses contrats collectifs, l’UNMI propose en effet un service de soutien psychologique, anonyme et confidentiel, en partenariat avec le cabinet Psya. Sur simple appel, les salariés des entreprises souscriptrices, ainsi que leurs ayants droit, peuvent être mis en relation avec un psychologue clinicien.

  La Mutuelle Nationale des Hospitaliers avait, très tôt, mis en avant son partenariat avec l’association Soins aux Professionnels en Santé (SPS) pour la mise en place d’un service d’écoute. Elle annonçait, le 31 mars, que ce service avait reçu plus de 150 appels quotidiens depuis son ouverture, 5 jours plus tôt (voir Fil-Social n°32488).

  mm
• Publié le 1er avril 2020
• Dépèche n°32576