Santé

Depuis quelques semaines, l’association Renaloo est très sollicitée par de nombreux patients qui témoignent de leurs grandes difficultés à supporter l’interdiction des repas et collations durant leurs séances d’hémodialyse mais aussi à comprendre cette décision.
Elle contraint les 45000 patients hémodialysés en établissement - dont plus de 75% sont dénutris et plus de 40% sont diabétiques - à rester à jeun pendant une durée souvent de l’ordre de 6 ou 7 heures, de leur départ à leur retour à leur domicile, (...)

 
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    Depuis quelques semaines, l’association Renaloo est très sollicitée par de nombreux patients qui témoignent de leurs grandes difficultés à supporter l’interdiction des repas et collations durant leurs séances d’hémodialyse mais aussi à comprendre cette décision.

    Elle contraint les 45000 patients hémodialysés en établissement - dont plus de 75% sont dénutris et plus de 40% sont diabétiques - à rester à jeun pendant une durée souvent de l’ordre de 6 ou 7 heures, de leur départ à leur retour à leur domicile, et ce trois fois par semaine.

    Ces patients redoutent enfin que cette situation, qui leur a été présentée comme transitoire, se prolonge, voire soit pérennisée.

    « Pour que cette mesure devienne acceptable, il est nécessaire que chacun puisse la comprendre et ne pas avoir de doute sur le fait que ses effets attendus en termes de protection contre le virus justifient l’épreuve supplémentaire qu’elle impose » indique l’association.

    Renaloo vient de saisir la Haute autorité de Santé et le Conseil consultatif national d’éthique pour obtenir leurs avis sur la robustesse scientifique de l’interdiction des repas durant les séances de dialyse et sur sa compatibilité avec les exigences fondamentales de l’accompagnement et du soin, dans un contexte d’urgence sanitaire.

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  • Publié le 20 avril 2020
  • Dépèche n°32719

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