« Les groupes paritaires et les institutions de prévoyance réaffirment leurs
valeurs et leurs convictions avec des actes forts, faits de solidarité et de sens des responsabilités » indique le Conseil d’administration du CTIP (Centre technique des institutions de prévoyance).
Une idée force : « Plus que jamais, nous restons fidèles aux valeurs que portent les institutions de prévoyance, convaincus de leur pertinence : le Dialogue social qui permet de bâtir ensemble les solutions adaptées, le Contrat collectif qui privilégie l’intérêt commun, la Prévoyance qui sécurise l’avenir, enfin le sens de la Responsabilité de tous les acteurs économiques. »
Pour le CTIP, la responsabilité collective est, d’abord, de prévenir une crise qui pourrait fragiliser fortement le niveau de protection sociale des salariés en entreprise, ajoutant ainsi de nouvelles difficultés aux impacts de la crise sanitaire et économique. Et de rappeler les engagements et les actes déployés par les IP depuis le 22 mars comme le précise dans nos colonnes Marie-Laure Dreyfuss (voir Fil-Social n°32772).
Le CTIP voit clairement que la crise va durer. Du coup, les organismes, groupes paritaires et institutions de prévoyance, structurellement liés à l’activité économique, seront fortement impactés dans leurs grands équilibres financiers. Et s’accroître avec des indemnités journalières prévues à la hausse, comme les coûts du portage des droits de protection sociale pour les salariés qui vont se retrouver sans emploi.
Il faut souligner la conclusion de la déclaration du Ctip, qui donne l’ampleur des enjeux.
« Vous l’avez compris, il est de notre responsabilité collective, à l’occasion de cette crise, de faire preuve de la plus grande solidarité. Présents aux côtés des entreprises, des salariés et de leurs familles, nous souhaitons continuer de l’être tant que cette crise, sanitaire, économique et sociale, sévira. Dans le même temps, les cotisations de santé-prévoyance vont se contracter avec le ralentissement attendu de l’économie et les défaillances d’entreprises. Pour ne pas fragiliser gravement la protection sociale santé-prévoyance portée par les adhérents du CTIP, il est vital que l’équilibre s’opère entre cotisations payées et prestations versées. Il est donc de notre devoir de tout mettre en œuvre pour garantir notre solvabilité, comme le souligne l’Autorité de contrôle. Nous nous devons, en effet, de rester actifs, dans la durée aux côtés des entreprises, employeurs et salariés, c’est-à-dire non seulement pendant la crise sanitaire, mais également et au-delà, quand les impacts économiques et sociaux se feront les plus criants. Ainsi, nous assurerons ensemble la pérennité de notre protection sociale complémentaire qui démontre une fois encore sa pertinence et son efficacité. »
mm