Les institutions de prévoyance et groupes de protection sociale s’engagent massivement pour aider leurs adhérents à faire face aux conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire. Mobilisant au total aujourd’hui plus de 900 millions d’euros, ces groupes font une démonstration magistrale de leur capacité à répondre aux urgences et de leur soutien aux entreprises et à leurs salariés.
Créées à la fin de la seconde guerre mondiale, les IP ont conservé dans leur ADN des valeurs fortes de solidarité et d’accompagnement. C’est au nom de ces valeurs que chaque IP, chaque Groupe de protection sociale se mobilise aujourd’hui pour répondre aux besoins spécifiques des entreprises et des salariés de chaque secteur d’activité.
Ainsi, PRO-BTP et LOURMEL, des groupes dédiés respectivement à la construction et à l’imprimerie, secteurs particulièrement touchés par le choc économique, ont immédiatement décidé de couvrir les salariés en activité partielle sans contrepartie de cotisations. Un effort considérable qui vise à renforcer la résilience future des entreprises du bâtiment, des travaux publics et de la chaîne graphique.
Citons également, la création d’un fonds solidaire de protection sociale COVID-19 issu des réserves mutualisées par KLESIA, MALAKOFF HUMANIS, l’OCIRP et AUDIENS permettant aux centaines de milliers de salariés et d’employeurs de la branche Hôtels, Cafés, Restaurants d’être exonérés totalement de cotisations pour le second trimestre 2020.
AGRICA et AUDIENS, chacun dans leur secteur, monde agricole pour le premier et professions de la culture, pour le second, apportent une aide financière directe aux salariés en difficulté, complément parfois vital aux contributions de l’Etat. L’IRCEM vient également d’annoncer des mesures très précises pour soutenir les salariés des particuliers employeurs et par là tout le secteur des emplois de la famille et du domicile.
MALAKOFF HUMANIS et AG2R LA MONDIALE ont, pour leur part, pris en charge les personnes en arrêt de travail pour garde d’enfants dans les ETI à qui ils offrent des aides supplémentaires.
Au-delà du soutien financier, les IP déploient plus que jamais leur palette de services comme par exemple l’extension du bénéfice de la téléconsultation ou l’ouverture des plateformes d’accompagnement à tous les salariés et entreprises. Ainsi, l’OCIRP et APICIL, mettent en place des cellules psychologiques dédiée, pour la première, aux veufs, veuves et orphelins, et pour la seconde, au personnel soignant.
Enfin, les groupes et institutions de prévoyance sont nombreux à avoir participé, en fonction de leurs moyens, à la solidarité nationale : par exemple, KLESIA fait don de plus de 100 000 masques, AG2R LA MONDIALE, KLESIA et MALAKOFF-HUMANIS s’investissent dans l’Alliance Digitale pour créer, aux côtés d’industriels de la santé et d’acteurs du numérique, le site d’information grand public maladiecoronavirus.fr.
Un mot enfin pour saluer l’investissement sans faille des équipes, malgré des conditions difficiles. Plus de 30 000 salariés au sein des IP et des GPS en télétravail s’assurent chaque jour que les indemnités journalières, les rentes et les remboursements santé soient versés en temps et en heure, cherchent des solutions pour les familles qui rencontrent des difficultés, prennent le temps d’écouter et épauler les chefs d’entreprise. Leur engagement incarne parfaitement les valeurs de solidarité et de responsabilité des institutions de prévoyance et des groupes de protection sociale.
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