L'article

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  Réagissant au projet gouvernemental de faire contribuer les Ocam au financement des dépenses exceptionnelles liées au Covid, la FDPM rappelle : « Chacun sait que ce qui impacte les complémentaires, impacte aussi leurs adhérents : une contribution ou une taxe, fût-elle indirecte, reste toujours une contribution, une taxe ».

  Comme tous les autres acteurs, la FDPM rappelle l’implication des mutuelles dans la réponse à la crise sanitaire, que ce soit en termes de prestations ou en remises de cotisations. De même, elle considère que « la baisse des prestations versées à partir de mi-avril et du mois de mai, dans le contexte des mesures de confinement notamment et du plan blanc généralisé, ne présage en rien de l’effet rebond, pas plus que l’impact de la portabilité et celui du 100% santé dont les effets commençaient à être mesurés (allant jusqu’à 30% supplémentaires en mars pour certaines mutuelles). »

  Pour la FDPM présidée par Jean-Louis Span, « la Mutualité ne se gère pas à l’incantation, pas plus que dans l’immédiateté ». Elle précise : « Il ne s’agit pas pour les mutuelles de se défausser, mais de constater une nouvelle fois, que la stratégie de l’Etat en matière de santé emprunte encore à « l’ancien monde » et à ses « méthodes » : une annonce chasse l’autre, le plus souvent en catimini pour les secteurs et acteurs concernés en premier chef ».

  Aussi, la FDPM « indique clairement aux Pouvoirs Publics, que la politique du mensonge, pas plus que celle du bouc-émissaire ne résout rien ».

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• Publié le 17 juin 2020
• Dépèche n°33185