Mutualité

Le 3e exercice du Groupe Aésio, 2e groupe mutualiste d’assurance de personnes, « le conforte à l’orée d’une année cruciale de sa jeune histoire », indique, ce 20 juin, le groupe en question.
Année cruciale puisque les assemblées générales de ses trois composantes (Adréa, Apréva et Eovi Mcd) doivent se prononcer, du 23 au 26 juin, sur l’ultime étape de la fusion de ses mutuelles et sur le rapprochement avec la Macif.
D’ici quelques mois, sous réserve de validation par les autorités de contrôle, naîtra donc (...)

 
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    Le 3e exercice du Groupe Aésio, 2e groupe mutualiste d’assurance de personnes, « le conforte à l’orée d’une année cruciale de sa jeune histoire  », indique, ce 20 juin, le groupe en question.

    Année cruciale puisque les assemblées générales de ses trois composantes (Adréa, Apréva et Eovi Mcd) doivent se prononcer, du 23 au 26 juin, sur l’ultime étape de la fusion de ses mutuelles et sur le rapprochement avec la Macif.

    D’ici quelques mois, sous réserve de validation par les autorités de contrôle, naîtra donc Aésio Mutuelle. Quant au futur groupe mutualiste, issu du rapprochement entre Macif et Aésio, il rassemblera 8 millions de sociétaires et adhérents.

    Un chiffre d’affaires stable

    Alors que le marché individuel a été impacté par la généralisation de l’ANI, c’est sur les grands comptes et le collectif, notamment via le courtage, qu’Aésio a maintenu le total des cotisations émises à 2 milliards d’euros. De nouveaux référencements de branches, en particulier, viennent compenser l’évolution du marché individuel.

    Par ailleurs, alors que les investissements mobilisés dans le cadre des travaux de fusion se sont accrus significativement, « le résultat net demeure à l’équilibre en 2019 et la profitabilité du Groupe a été maintenue » indique le communiqué du Groupe.

    Plus précisément, en ce qui concerne les seuls résultats de l’activité d’assurance, selon le Rapport unique sur la solvabilité et la situation financière, exercice 2019 du Groupe, « Le résultat vie [1,3% du chiffre d’affaires] se dégrade de 7 656 K€ entre 2018 et 2019. Cette diminution se caractérise principalement par une augmentation des frais, autres provisions et charges techniques. Elle est toutefois atténuée par une hausse du chiffre d’affaires sur le risque vie. [...]

    Le résultat non-vie [santé] baisse de 37 270 K€ notamment par la diminution du chiffre d’affaires [...] Elle s’explique par une diminution des régularisations en 2019 (régularisation exceptionnelle en 2018 chez Adrea Mutuelle) » et aussi par « la tension des marges en santé, notamment sur le marché des grands comptes ».

    Au global, « le résultat technique de l’exercice est inférieur de 44 926 K€ à celui enregistré l’année dernière ». Ce sont donc les placements et autres produits exceptionnels qui permettent au Groupe d’arriver à l’équilibre.

    Quant au chiffre des personnes protégées (vie et santé), il baisse légèrement, passant de 3 029 671 en 2018 à 2 966 264 en 2019. Le portefeuille est composé à 54% de contrats individuels et à 46% de contrats collectifs (contre respectivement 55% et 45% en 2018).

    Toujours selon ce rapport, les « cotisations acquises nettes de réassurance » sont, en santé, de 1 760 030 K€ (1 767 472 K€ en 2018) et de 22 660 K€ en vie (21 822 en 2018). Cependant, précise le rapport, « durant l’exercice2 019, une correction de la répartition des comptes entre les postes cotisations, charges de prestations et cessions en réassurance a été réalisée. Il n’est donc pas possible d’avoir une lecture directe de l’évolution de ces trois postes »

    Le Groupe Aésio et l’après crise

    En 2019, dans le prolongement de la crise sociale de fin 2018, Aésio avait défini un plan d’action en deux temps pour contribuer à l’amélioration du pouvoir d’achat des adhérents : un allègement tarifaire consenti à destination des adhérents les plus fragiles et un renforcement des dispositifs d’action sociale et d’aide au paiement des cotisations.

    En ce qui concerne la crise de la Covid-19, « même s’il est encore trop tôt pour mesurer les effets de la crise sanitaire, plusieurs éléments sont de nature à avoir un impact sur l’activité ».

    Tout d’abord, en ce qui concerne ses salariés, dont 95% étaient en télétravail, le choix de ne pas recourir au chômage partiel. Ensuite, si, durant deux moins, il y a eu 44 % de baisse des dépenses de soins, dès la mi-mai, « une dynamique des dépenses de soins [laisse] imaginer un effet report ». En outre, l’ampleur de la crise économique demeure inconnue mais pourrait générer des défaillances d’entreprises. Le Groupe s’est, dès le début de la crise, engagé à accompagner les entreprises clientes et adhérents individuels pour faire face aux difficultés de paiement et pour maintenir l’accès à la santé pour tous. Quant à la performance des placements financiers pour l’année en cours, elle est difficile à anticiper.

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  • Publié le 21 juin 2020
  • Dépèche n°33210

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