Le GIR 31, qui regroupe les associations des acteurs de l’aide et de l’intervention à domicile, salue unanimement l’initiative gouvernementale de créer un véritable risque dépendance et une cinquième branche de Sécurité sociale.
Réunis en assemblée générale, le 15 juin dernier, les membres du GIR 31 ont émis un certain nombre de principes qui devraient, à leurs yeux, participer au projet.
Assez logiquement, ils considèrent que la gouvernance de la branche « doit continuer à réunir les parties prenantes en renforçant la place des associations qui représentent les personnes âgées et les personnes en situation de handicap ainsi que des proches aidants, mais également, des représentants des organisations gestionnaires ».
Ils appellent de leurs vœux la création d’une « prestation de compensation universelle (sans barrières d’âge), intégrale (sans reste à charge) et sans perte d’acquis (accès sans conditions de ressources, sans récupération, sur les seuls critères de la situation de handicap et de la perte d’autonomie) », rendue possible par la convergence des politiques nationales et départementales à destination des personnes âgées et des personnes en situation de handicap
Autre idée : Les dispositifs d’accès aux droits et prestations ne doivent pas dépendre des financeurs .
Sur le contenu, les différentes fonctionnalités pour l’autonomie « doivent être prises en compte : le soin, le prendre soin, le logement et la fonction présentielle qui préserve le lien social »
Concernant les moyens, ils mettent l’accent sur une nécessaire revalorisation salariale, qu’ils qualifient d’urgente, et demandent un accroissement du nombre de professionnels à domicile et en établissement qui « doit permettre une augmentation du temps passé auprès des personnes ».
En conclusion, les associations et fédérations signataires « appellent le gouvernement à décharger immédiatement la sécurité sociale du poids de l’intégralité de la dette Covid et à donner ainsi les moyens concrets des ambitions affichées pour la branche autonomie »
mm