Bruno Gabellieri, secrétaire général de l’AEIP (Association européenne des institutions à gestion paritaire de la protection sociale), association qu’il a portée sur les fonts baptismaux en 1996, vient d’être nommé membre du Groupe des parties prenantes des pensions professionnelles (OPSG). Cet organisme dépend de l’Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles (AEAPP) dont le siège est à Francfort. Créée en 2011, cette structure s’est donné pour mission de « soutenir la stabilité du système financier, la transparence des marchés et des produits financiers ainsi que la protection des assurés, des affiliés aux régimes de pension et des bénéficiaires ».
Cette « promotion », puisque Bruno Gabellieri effectue un troisième mandat de trois ans à l’OPSG dont il est membre depuis sa création, lui permet d’intervenir comme conseil auprès de l’autorité de contrôle pour vérifier que les règles techniques édictées, notamment dans le cadre de solvabilité 2, sont conformes aux recommandations faites en matière de pension. Bien qu’il soit astreint à un devoir de réserve et que seule l’Autorité ait un droit d’expression publique sur les sujets traités, le rôle de Bruno Gabellieri, compte tenu de son expertise acquise dans les institutions paritaires (au groupe Apri, puis au groupe Humanis) est infiniment précieux pour faire valoir le point de vue des petits face aux mastodontes de l’assurance.
On signalera encore que Bruno Gabellieri a été nommé en juin dernier président de l’« Alliance mondiale des pensions », son mandat dans cet organisme étant d’un an.
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