Garance, mutuelle des commerces de proximité, a annoncé ce 31 août, la mise en place, durant le premier semestre, de trois accords d’entreprise en faveur du pouvoir d’achat de ses collaborateurs.
Les négociations annuelles obligatoires sur les salaires, menées entre l’employeur mutualiste et la représentante de l’organisation syndicale SNACOS CFTC, se sont conclues le 10 février par un accord dont les mesures rétroactives au 1er janvier 2020 ont été intégrées dès février aux salaires des collaborateurs. Ainsi, l’accord prévoit une augmentation brute annuelle de 1,5 % sur les salaires bruts annuels inférieurs ou égaux à 32 575 euros.
Un second accord conclu à la même date prévoit une "prime Macron" : tous les salariés ayant une présence effective d’au moins 8 mois au sein de l’entreprise au 30 juin 2020, et dont la rémunération annuelle brute totale était inférieure ou égale à 55 000 euros sur les 12 derniers mois, ont perçu une prime, nette et non imposable, de versée avec leur paie du mois de juin. Cette prime est fonction des rémunérations :
- Les salariés dont la rémunération annuelle brute totale est inférieure ou égale à 35 000 € ont reçu une prime de 1000 € nets ;
- Ceux dont la rémunération annuelle brute totale est comprise entre 35 000 € et 45 000 € ont reçu une prime de 800 € nets ;
- Les salariés dont la rémunération annuelle brute totale est comprise entre 45 000 € et 55 000 € ont reçu une prime de 600 € nets.
Les salariés ayant une présence effective de moins de 8 mois sur les 12 mois précédant la date de versement de la prime ont perçu de 150 à 350 euros nets selon les mêmes critères de rémunération.
Enfin, un accord du 16 juin dernier met en place un système d’intéressement d’entreprise qui traduit la volonté de partager, entre l’entreprise et l’ensemble des salariés, les gains qui peuvent être réalisés du fait d’une meilleure performance collective . Cet intéressement est fonction des performances du groupe (développement économique de l’entreprise, satisfaction de ses clients, implication des collaborateurs dans le projet d’entreprise).
Cette participation est répartie selon trois critères :
- Pour partie, au prorata du salaire brut perçu par chacun d’eux au cours de l’exercice de référence.
- Pour une autre partie, proportionnellement à la durée de présence effective dans l’entreprise au cours de l’exercice de référence.
- Pour une dernière partie, de manière égalitaire entre tous les salariés
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