L’analyse des utilisateurs des réseaux sociaux montre une grande diversité de comportements. On peut en proposer une typologie.
Les « Tintin »
Ceux qui agissent et sur qui on peut compter. Naturellement, pour la plupart des entreprises, ce sont les publics les plus convoités, mais aussi les plus rares.
Les « Capitaine Haddock »
Rapides à critiquer, s’exclamer, réagir, ils sont très réactifs dans les discussions et leurs propos nécessitent parfois une attention accrue tant les opinions et les messages diffusés peuvent être contre productifs. Pour autant, la vie sans eux serait réellement très différente.
Les « Dupont et Dupont »
« Je dirai même plus ». Ils ont toujours quelque chose à dire. Parfois cela ponctue et renforce un argumentaire, même si cela n’apparaît pas à l’évidence. Comme dans les aventures d’Hergé, ces participants permettent de construire la discussion.
Les « Milou »
Voilà les plus nombreux. Les silencieux, les passifs qui, parfois aimeraient ne pas l’être. Ils constituent la majorité invisible des visiteurs qui ne s’inscrivent pas, dont on ne peut analyser les comportements, mais qui perçoivent cependant les messages. Bref, l’erreur trop souvent commise est de les négliger, alors qu’ils constituent en fait le socle du public.
Les attentes des entreprises
« Avoir des fans, c’est une chose. Nous, nous cherchons des fans impliqués » indique Guillaume Darrousez, directeur e-commerce de La Redoute (LVMH) qui vise en cela non seulement les Tintins, les Haddock et les Dupont. Cela peut se comprendre dans le cas de sites du secteur du commerce. Pour les services, et notamment les services non marchands, l’existence d’une communauté autour d’une marque permettra de renforcer l’existence de celle-ci dans le monde réel. Les Milous auront donc toute leur place dans le dispositif de communication.
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