L'article

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  Si la démarche de conventionnement initiée par la MGEN et la Mutualité de la Fonction Publique est « portée aujourd’hui par la FNMF toute entière », d’autres acteurs, certes minoritaires, du monde mutualiste sont d’un avis différent sur l’approche conventionnement.

  Philippe Mixe, président de la FNIM (Fédération nationale indépendante des mutuelles) a pu ainsi, à l’occasion des récentes Rencontres du Comité Opéra rappeler la position de la fédération de mutuelles moyennes. Pour la FNIM, ce qui pose notamment problème est la capacité à juger de la qualité des actes dispensés. La crainte est alors grande, explique Philippe Mixe, de voir une mutuelle ou une fédération cautionner des professionnels qui s’engagerait dans les réseaux dans l’unique objectif d’accroitre une clientèle que leurs pratiques professionnelles n’attirent pas (voir Fil-Social n°4423).

  Il est vrai que se pose ici une question liée à la taille de la structure initiant ce genre de réseaux. Lorsque l’on examine le dispositif mis en place par la MGEN pour son réseau optique (le plus complexe), avec son cahier des charges, sa base de données impressionnante et ses outils en ligne, les difficultés d’intervention sont évidentes.

  Du coté des institutions de paritaires, certaines se sont engagées dans la voie du conventionnement, comme Malakoff-Médéric avec Kalivia (réseau optique créé en partenariat avec Harmonie Mutualité). D’autres, y compris parmi les majors, n’ont pas fait ce choix, même si, à l’instar de AG2R LA MONDIALE, on indique que la réflexion est permanente sur ce sujet. Des initiatives d’un autre type sont engagées afin de renforcer l’accès aux soins de qualité, notamment en optique (voir Fil-Social n°4620).

  mm
• Publié le 19 décembre 2011
• Dépèche n°4727