Famille

L’indicateur de fécondité est resté stable en France entre 2018 et 2019 après avoir baissé de 2,02 enfants par femme en 2010 à 1,84 en 2018. De telles fluctuations ont-elles eu lieu ailleurs ? Replaçant le niveau et les tendances de la fécondité en France parmi ceux observés dans les pays voisins, Gilles Pison montre l’originalité de la situation française en Europe et dans le monde, dans une étude publiée par l’Ined dans sa revue Population et Sociétés.
La fécondité est en général élevée en Europe du (...)

 
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    L’indicateur de fécondité est resté stable en France entre 2018 et 2019 après avoir baissé de 2,02 enfants par femme en 2010 à 1,84 en 2018. De telles fluctuations ont-elles eu lieu ailleurs ? Replaçant le niveau et les tendances de la fécondité en France parmi ceux observés dans les pays voisins, Gilles Pison montre l’originalité de la situation française en Europe et dans le monde, dans une étude publiée par l’Ined dans sa revue Population et Sociétés.

    La fécondité est en général élevée en Europe du Nord et faible en Europe du Sud. Pour expliquer ce contraste, les démographes évoquent le statut des femmes, plus défavorable au Sud qu’au Nord : les inégalités entre hommes et femmes y sont plus marquées et les tâches au sein du couple, moins bien partagées.

    Les politiques visant à favoriser le travail des femmes et à leur permettre de concilier travail et famille y sont également moins développées. Enfin, la société considère que la maternité n’est pas compatible avec un emploi au moins dans les premières années de l’enfant. Les couples repoussent donc à plus tard l’arrivée d’un enfant s’il ne leur est pas possible de concilier travail et famille.

    Quant à la France, il convient de relativiser la baisse de son indicateur ces dernières années. Aux États-Unis, l’indicateur de fécondité atteignait 2,12 enfants par femme au début de la crise, en 2007, et il a reculé à 1,73 enfant en 2018 (soit une baisse de 23 %). Au Royaume-Uni, il a reculé de 1,96 en 2008 à 1,68 en 2018 (une baisse de 17 %). La France, sans faire exception, a connu une baisse bien plus modeste (moins 8 % entre 2008 et 2018). Malgré la diminution récente, la France reste le pays d’Europe où la fécondité est la plus élevée en 2018. Sans doute un résultat des politiques sociales et familiales qui ont amorti le choc de la crise et les effets du chômage.

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  • Publié le 11 mars 2020
  • Mise à jour: 10 mars 2020
  • Dépèche n°32336

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