Le gouvernement prend plusieurs décisions afin « qu’à la crise épidémique ne s’ajoutent pas des drames sociaux ». Ainsi, le maintien de l’aide alimentaire, qui concerne 5,5 millions de personnes est présentée comme une priorité pour nos concitoyens les plus précaires face à la crise épidémique.
Les préfets, avec l’appui des commissaires à la lutte contre la pauvreté, sont chargés de coordonner la poursuite des activités de distribution alimentaire avec les collectivités locales - en particulier les services sociaux des Mairies (centres communaux d’action sociale), les agences régionales de santé, les associations et acteurs privés (grande distribution, agro-alimentaire, agriculteurs) pouvant apporter leur concours.
Les dons et la collecte de denrées alimentaires sont élargis à titre exceptionnel à toutes les associations et non plus aux seules associations habilitées au titre de l’aide alimentaire.
L’Etat se charge de coordonner au niveau national et au niveau déconcentré la mise à disposition des stocks proposés par une série de nouveaux donateurs : CROUS, restaurateurs, industriels, cuisines centrales, …
L’ensemble des structures mobilisées devront veiller au respect strict des consignes sanitaires et de sécurité, pour protéger autant les bénéficiaires que les bénévoles et le personnel.
Les dispositifs de soutien à l’activité des entreprises mises en place de façon exceptionnelle par le Gouvernement seront aussi ouverts aux associations et notamment aux associations d’aide alimentaire.
Les Caisses d’allocations familiales pourront par ailleurs débloquer pour les familles qui en font la demande une aide financière individuelle d’urgence, leur permettant de subvenir à leurs besoins.
mm