Après ses propositions pour donner des moyens à l’hôpital public, puis pour favoriser l’accès aux soins, la FMF a présenté le 26 juin ses propositions pour une protection sociale de haut niveau.
Pour y parvenir, estime-t-elle, « il faut à la fois garantir des droits pour tous, renforcer la prise en charge solidaire au plus haut niveau, augmenter et rendre plus juste le financement de la Sécurité sociale et enfin consolider le couple solidaire sécurité sociale/mutuelle ».
Pour la fédération, il faut ainsi garantir l’effectivité de l’universalité des droits, qu’elle considère en recul. Elle propose de mettre à plat tous les dispositifs d’aide à la complémentaire santé (individuels et collectifs) afin de mettre en place « un dispositif unique, automatique et progressif selon les ressources ».
Elle considère qu’il faut renforcer la prise en charge pour faire face à un désengagement de la Sécurité sociale (avec la progression des dépassements d’honoraires), et étendre le périmètre en créant un risque dépendance.
Elle propose de travailler sur le financement en élargissant l’assiette des cotisations à la totalité des richesses. Elle évalue à 750 millions de financements possibles l’effet d’une telle mesure.
Entre autres mesures, elle demande l’arrêt des exonérations de cotisations et la réintroduction de la règle de compensation par l’État. D’autant qu’il convient, selon elle, de sanctuariser le budget de la Sécurité sociale.
Enfin, au plan de la gouvernance, la FMF propose de « Revisiter complètement la démocratie sanitaire pour mieux assurer la prise en compte de l’ensemble des acteurs de santé et des patients et usagers du système de santé ».
mm