Politique

Le 26 juillet dernier, Olivia Grégoire a été nommée secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale, solidaire et responsable, auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance.
On notera l’adjectif « responsable », ajouté à « sociale et solidaire ».
Le rattachement de l’économie sociale et solidaire (ESS) à Bercy était une demande insistante de nombre d’acteurs du secteur.
Les réactions sont donc plutôt positives.
Ainsi, la Mutualité française, « félicite Olivia Grégoire [...] pour sa (...)

 
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    Le 26 juillet dernier, Olivia Grégoire a été nommée secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale, solidaire et responsable, auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance.

    On notera l’adjectif « responsable », ajouté à « sociale et solidaire ».

    Le rattachement de l’économie sociale et solidaire (ESS) à Bercy était une demande insistante de nombre d’acteurs du secteur.

    Les réactions sont donc plutôt positives.

    Ainsi, la Mutualité française, « félicite Olivia Grégoire [...] pour sa nomination. Le modèle de l’économie sociale et solidaire qui a déjà démontré sa résilience, doit être conforté pour pleinement contribuer à la relance de la France. La Mutualité Française comme principal acteur et employeur de l’ESS en France y prendra toute sa part ».

    Thierry Beaudet, président de la dite Mutualité française, affirme, pour sa part, que le mouvement mutualiste « sera disponible pour participer auprès d’Olivia Grégoire et du gouvernement à construire des solutions structurantes dans l’intérêt des Français ».

    Quant à ESS France (le « Medef » de l’économie sociale, présidé par Jérôme Saddier, ancien DG de la Mutuelle nationale territoriale), elle se félicite d’un « retour [de l’ESS] au ministère de l’Économie souhaité par les acteurs et d’un positionnement qui doit permettre de mettre l’ESS au cœur de la relance économique ».

    Cependant, certains médias semblent s’étonner du parcours de la nouvelle secrétaire d’État. Ainsi, Libération du 28 juillet, qui titre « La libérale Olivia Grégoire nommée à l’Economie sociale et solidaire », et précise que, « venue de ‘’la droite libérale et constructive’’, selon ses propres termes, elle a milité dans sa jeunesse pour Alain Madelin, puis travaillé comme chargée de mission chez Jean-Pierre Raffarin à Matignon. Un petit tour au cabinet de Xavier Bertrand également, du temps qu’il était ministre de la Santé, sous Chirac ».

    Olivia Grégoire, née en 1978, a intégré Sciences-Po de Paris, dans la même promotion qu’Emmanuel Macron, après avoir obtenu une licence d’histoire. Elle obtient ensuite un master spécialisé en marketing management à l’Essec.

    En 2003, elle entre au Service d’information du gouvernement, en tant que chargée de mission (Gouvernement Raffarin) et rejoint ensuite le cabinet du ministre de la santé en tant que conseillère technique chargée de la communication stratégique, pour Xavier Bertrand puis pour Philippe Bas (2005–2007).

    En 2007, Olivia Grégoire devient directrice de la communication et du développement durable de l’agence de communication DDB France puis, en 2009, de l’agence de publicité W & Cie du groupe Havas avant d’intégrer une société du groupe Saint Gobain. En 2014, elle fonde sa propre agence de communication ; Olicare, spécialisé dans le suivi des PME et TPE et des sujets touchant au numérique et à la santé.

    Le 18 juin 2017, elle est élue députée de LREM de la 12e circonscription de Paris avec plus de 56% des voix face à Philippe Goujon (LR). Durant la campagne, elle se définit comme « sociale-libérale ». Le 28 juin 2017, elle est nommée porte-parole du groupe LREM à l’Assemblée nationale. Olivia Grégoire décide, alors, de cesser son activité de chef d’entreprise.

    Elle fut vice-présidente de la commission des Finances, responsable du groupe de travail informel des députés LREM sur les TPE/PME et présidente de la commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi « Pacte ».

    Pour ce qui est de sa personnalité, selon l’Obs, elle se décrivait, en 2017, comme « un Jack Russell et un bulldozer  », ne lâchant jamais.

    Son directeur de cabinet est Salvatore Serravalle, administrateur hors classe de l’Insee, ancien secrétaire général adjoint du Secrétariat général des affaires européennes, directeur du projet Conseil européen.

    mm
  • Publié le 30 août 2020
  • Dépèche n°33427

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