Alors que de nombreux débats portent sur le délicat équilibre entre santé et économie, le nouveau Tableau de bord Domplus des « galères » et difficultés quotidiennes des Français « considère qu’il ne faut pas passer à côté de l’essentiel : la peur du lendemain est de plus en plus contagieuse ».
Alors que la rentrée s’accompagne d’un décrochage économique sans précédent, c’est tout un pays qui se retrouve en état de choc. Licenciements, mises au placard, chute de revenus, décrochage professionnel, incertitudes devant l’évolution de la situation économique : le climat ambiant est effectivement très anxiogène pour la plupart des 18 750 personnes accompagnées par les conseillers DOMPLUS depuis le 3 juillet dernier dans la gestion de leurs « galères » de tous les jours.
Comme l’analyse le politologue Jérôme Fourquet (Ifop) : « Le retour au quotidien est gros d’inquiétudes. Beaucoup de salariés craignent ainsi de perdre leur emploi. On cherche à interpréter les moindres signes de la direction de son entreprise pour essayer d’anticiper à quelle sauce on sera mangé ou quelle sera l’ampleur du plan de départs ».
Les remontées apportées par les experts en intermédiation sociale de DOMPLUS montrent en effet que la peur du lendemain se généralise, alimentée par les nombreuses mauvaises nouvelles qui arrivent aujourd’hui. Beaucoup de Français expriment des émotions sans équivoque : défiance très forte à l’égard de l’ensemble des décideurs, publics comme privés, fortes attentes vis-à-vis de la puissance publique dans sa dimension territoriale.
Pour Serge Bizouerne, président et fondateur de DOMPLUS : « Notre conviction est que nous pouvons combattre ces peurs et répondre à ces attentes. D’abord en écoutant les Français – comme nous le faisons tous les jours depuis vingt ans – ensuite en ne les laissant pas démunis, mais en les accompagnant de manière globale sur tous les territoires pour faire face aux multiples difficultés et menaces d’une société post-confinement de plus en plus complexe et brutale ».
mm