Intervenant sur les ondes de RTL ce 28 octobre, le Président de la République s’est dit déterminé à mener la réforme des retraites, malgré la vague sociale qui s’annonce. « Je veux aller au bout de cette réforme, je pense qu’elle est nécessaire pour le pays donc je la défendrai » a-t-il indiqué avant de préciser qu’il n’aura « aucune forme de faiblesse ou de complaisance » sur le dossier.
Pour autant, dans le droit fil de la méthode de concertation engagée par le gouvernement, il ne ferme pas la porte à des (...)

 
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    Intervenant sur les ondes de RTL ce 28 octobre, le Président de la République s’est dit déterminé à mener la réforme des retraites, malgré la vague sociale qui s’annonce. «  Je veux aller au bout de cette réforme, je pense qu’elle est nécessaire pour le pays donc je la défendrai  » a-t-il indiqué avant de préciser qu’il n’aura «  aucune forme de faiblesse ou de complaisance  » sur le dossier.

    Pour autant, dans le droit fil de la méthode de concertation engagée par le gouvernement, il ne ferme pas la porte à des adaptations majeures, comme l’application de la réforme aux seuls nouveaux actifs.

    Ainsi la France adopterait le principe de la fermeture du système en juxtaposant celui-ci au nouveau système le temps nécessaire à son extension progressive. Dans ce cas, du temps il en faudra et cela ne semble plus être un obstacle pour un Président qui estime que c’est la contrepartie logique de la suppression des régimes spéciaux. Ce qui donne une dimension nouvelle à la définition de la période de transition annoncée par Edouard Philippe dans son discours sur la méthode.

    Cette posture a certainement le mérite de respecter un «  pacte avec la Nation  », selon les termes présidentiels, qui a été passé par chaque salarié bénéficiant d’un régime spécial, celui-ci étant alors lui-même la contrepartie de conditions particulières de travail ou de carrière.

    En intervenant ainsi, le Président de la République redonne sans nul doute un peu de crédit à sa volonté d’une réforme d’équité. Et il cherche à se donner toutes les chances d’être le Président réformateur que le candidat Macron annonçait avant son élection. Quitte à devenir très impopulaire, ce qu’il assume par anticipation.

    Son pari est assez clair et Bruno Le Maire en a livré une clé le même jour. Pour le ministre de l’Economie, une majorité de Français considèrent que les régimes spéciaux ne se justifient plus. Mais il va falloir du doigté pour ne pas pousser à la confrontation. Car même si l’autre minorité a tort, elle reste puissante.

    mm
  • Publié le 28 octobre 2019
  • Dépèche n°31018

pastille cfc

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